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Hauts de France : se former dans le digital et parier sur l’avenir.

Publié le 28 janvier 2019 - Mis à jour le 28 novembre 2023

Alors que les intentions de recrutement de professionnels du numérique connaissent depuis deux années consécutives une hausse progressive (source : Enquête BMO de Pôle Emploi), intéressons-nous aujourd’hui à deux métiers d’avenir qui peuvent assurer aux professionnels du secteur digital de mettre le maximum de chances de leur côté au moment d’envisager une reconversion ou de se lancer dans leur future recherche d’emploi : Développeur/intégrateur web et Community manager.

Panorama.

S’il n’existe, pour l’heure, pas d’enquête sectorielle suffisamment précise pour lister les indicateurs de recrutement sur ces deux métiers précis, l’enquête annuelle Besoins de Main d’oeuvre (BMO) de Pole Emploi, réactualisée chaque printemps, donne toutefois de très bons indicateurs quant aux métiers du digital. R&D informatique, techniciens de développement web, opérateurs, professionnels de maintenance… La conclusion est toujours la même : les recrutements sont jugés « difficiles » par les employeurs dans plus de 50% des cas. Le secteur recrute fortement. Le nombre total d’intentions d’embauche pour 2018 avoisinait même les 100 000 projets ! Et si le terme « difficile » est employé, ce n’est pas pour désigner les conditions de travail. « Non, du point de vue du candidat, il faut plutôt se réjouir. Cela signifie que les recruteurs rencontrent des difficultés à identifier et fidéliser à un poste clé un candidat qualifié répondant à leurs attentes », analyse Anne-Lise M, conseillère en recrutement pour un cabinet indépendant. En raisonnant sur le principe bien connu de l’offre et de la demande, cela signifie qu’il y a moins de candidats que de postes à pourvoir et que la concurrence est moins rude pour décrocher un job.

Développeur intégrateur Web : l’oiseau rare ?

Voilà bien un métier qui ne s’improvise pas et dont le travail est visible aussi bien en interne qu’en externe. Pour emprunter des termes du jardon professionnel : en « back-end » (développement dynamique et programmation des fonctionnalités attendues) ou en « front-end » (création d’interfaces claires et ergonomiques, intégration des différentes pages, etc.). Son champ de maîtrise a de quoi affoler un non initié : codage informatique Html 5, Css 3, Javascript, Php, Cms,  Bases de données MySQL… « On vous rassure tout de suite, rien qui ne soit enseigné dans le cadre de nos formations », indique Stéphanie Fleury, du côté du centre de formation « développeur intégrateur web » de Villeneuve-d’Ascq.

Concrètement, le/la développeur web conduit des projets de création ou de refonte de sites web à la demande d’un client ou de son entreprise. Il/elle doit donc s’assurer de répondre à un cahier des charges et fait pour cela valider sa production après une phase de test. Agile quand il s’agit d’intégrer des dimensions comme le référencement naturel ou le responsive design (adapter un affichage à la diversité des supports de navigation), c’est un incontournable de la webosphère dont la valeur se mesure aux qualités d’adaptation, à l’expérience et à la maîtrise technologique des solutions digitales utilisées. Ce qui explique des salaires relativement élevés (La fourchette de salaire se situe entre 42 et 45 000 € bruts par an en France, soit un salaire moyen de 3 625 € bruts / mois*), bien qu’il faille mentionner de fortes disparités entre l’Ile de France et les villes de province. Une opportunité supplémentaire d’envisager une mobilité professionnelle ?

Avant d’aller jusque là, pensez à jeter un œil au programme pédagogique proposé par l’IFOCOP. Un champ dédié aux « compétences acquises » liste l’ensemble des savoirs dont vous pourrez être garant à l’issue de vos huit mois de formation (dont 4 en en entreprise) et ouvre aussi sur les débouchés, nombreux, qu’offre une formation comme celle-ci : webmaster, e-consultant, développeur spécialisé en e-commerce… Début de la prochaine formation : février 2019.

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Community manager : le/la voilà devenu(e) indispensable !

De leur propre aveu, les entreprises qui ont fait le choix d’intégrer dans leurs effectifs un(e) Community manager reconnaissent « ne plus se souvenir comment ils faisaient avant ». Avec une pointe d’humour, c’est en tout cas ce que nous auront répondu les chefs d’entreprises interrogés sur le sujet, parmi lesquels Bertrand, gérant d’une entreprise de services spécialisée dans la communication. Lui, n’était pas convaincu au début. Il a donc choisi d’embaucher pendant deux ans en alternance un étudiant et de se poser en observateur. Il n’aura pas fallu plus de six mois pour qu’il lui annonce sa volonté de le recruter à l’issue de son cursus scolaire.

Salaire brut moyen proposé : 30K€ bruts annuels, soit légèrement au-dessus de la moyenne nationale (28,5K€ annuels).

Pour justifier ce salaire, on retrouve une fiche de poste très complète qui n’est pas sans mettre en avant les qualités d’adaptation dont doit faire preuve un Community manager. Il y a d’abord les missions qu’on devine : fédérer, développer, gérer et animer des communautés on-line et offline via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram…) pour développer la notoriété d’une marque, d’un produit et/ou d’un projet. Le/la Community manager interagit donc avec les clients et les prospects et crée, par ses actions, un réseau de prescripteurs (ou d’influenceurs) au service de son objectif initial. Il assure aussi, dans le même temps, une veille concurrentielle (benchmarking) et participe au référencement du site via les réseaux sociaux.

Il y a ensuite les missions « de l’ombre », si l’on veut désigner celles qui apparaissent peut-être de façon moins évidente, mais qui occupent pourtant plus de 50% de son temps : la conduite d’une vraie stratégie de webmarketing, qui l’incite par exemple à produire du contenu favorable à la marque, à générer de l’animation virale (buzz) via des opérations marketing (débats, jeux, concours, réunions off line…) et à gérer, ensuite, de nouvelles communautés digitales et l’épineuse question de l’e-réputation. C’est un métier à ne pas mettre entre toutes les mains, mais qu’un bon candidat peut transformer en atout choc pour l’entreprise. Selon le lieu ou le secteur d’activité où il/elle travaille, les opportunités sont riches et variées pour lui/elle en termes de métiers ou débouchés : Community manager, Traffic manager, Rédacteur web, Consultant en communication …

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