Tendances & Conseils

Stop aux idées reçues sur la reconversion professionnelle !

Publié le 12 septembre 2022 - Mis à jour le 17 avril 2024

On ne va pas y aller par quatre chemins pour vous le dire : la reconversion professionnelle, c’est une question de choix et de volonté, mais ce n’est ni un chemin de croix, ni un objectif impossible à atteindre. Ifocop a compilé pour vous les 10 raisons les plus souvent invoquées par les candidats « qui n’osent pas ». Et désolé de vous spoiler, mais les excuses du genre « Je suis trop vieux /trop jeune » ou « Je n’ai pas le bon profil » ne tiennent plus !

« JE SUIS TROP JEUNE / JE SORS À PEINE DE L’ÉCOLE »

Une récente étude réalisée par France compétences fait apparaître la forte proportion de jeunes âgés de 25 à 35 ans dans les parcours de reconversion. Ils représenteraient 35% des candidats ! Les 18-24 ans sont, eux, moins nombreux, mais pas si rares, puisqu’un candidat sur 10 (13% pour être préçis) se situe dans cette catégorie d’âge. La part de « juniors » et de « seniors » est donc relativement équilibrée, contrairement à l’idée communément acceptée selon laquelle les changements de carrière s’effectuent après de longues années d’exercice de la même activité professionnelle. « Il est possible de se reconvertir alors même que l’arrivée dans une entreprise ou sur le marché du travail est récente », confirme Béatrice Delay, responsable de l’évaluation des études qualitatives au sein de la direction observation évaluation de France Compétences. Principaux facteurs chez les jeunes : des difficultés d’insertion, une quête de sens, une désillusion professionnelle dès leur arrivée sur le marché de l’emploi, le besoin d’acquérir des compétences plus concrètes après un cursus trop théorique… Et une vision décomplexée de la reconversion, perçue comme « un option saine » à l’épuisement professionnel.

 

« JE SUIS TROP VIEUX »

Relisez le paragraphe précédent. Et complétez par la lecture des témoignages d’Aurore, qui s’est formée à l’immobilier après 20 ans de carrière dans les Ressources Humaines ! Ou par celui de Martial qui, aujourd’hui à la tête de son propre réseau d’agences immobilières en région parisienne, a débuté dans le métier après ses 50 ans. Ce qui lui fait doublement savourer son succès. Ismat, aussi ! Elle, a attendu d’avoir fini d’élever ses deux enfants pour ENFIN s’autoriser à décrocher un diplôme. Elle portera son dévolu sur la formation Assistant-e- RH. Pour chacun d’eux, des profils variés et des motivations très différentes, mais toujours la même conclusion : c’est possible. Voire carrément salutaire.

 

« JE SUIS CADRE ET/OU TROP DIPLOMÉ, ÇA NE ME CONCERNE PAS VRAIMENT ! »

Se reconvertir, c’est aussi accepter qu’une situation jugée satisfaisante à un instant T (un métier, un secteur d’activité, une rémunération, un degré de qualification) ne l’est plus aujourd’hui et que ce n’est pas grave. À quoi bon s’obstiner dans une voie qui ne vous correspond plus, par confort et/ou par conformisme à cette trajectoire rectiligne que vous aviez imaginée ? Un statut et une rémunération confortables sont rarement un argument suffisant pour s’épanouir pleinement, ou à court terme seulement. S’accrocher à ses avantages entretiendra peut-être l’illusion d’une carrière équilibrée, mais ne vous fera pas oublier votre quête de sens ou vos aspirations, bien au contraire !

 

« RETOURNER SUR LES BANCS DE L’ÉCOLE QUAND ON EST ADULTE, C’EST PURE UTOPIE »

Deux objections à cette phrase ! Déjà, et nous nous adressons ici à ceux pour qui l’idée de retourner sur les bancs de l’école représente vraiment un frein, ifocop a développé un large catalogue de formations accessibles 100% depuis votre salon, en distanciel. Découvrez-le ici. Soucieuses de rendre la reconversion accessible à tous (mêmes aux actifs ou et aux emplois du temps les plus exigeants), les équipes pédagogiques ont développé le modèle IFOCOP Expériences, apprécié pour sa flexibilité. Grâce à lui, nul besoin de réorganiser sa vie personnelle ou professionnelle pour réussir. En attestent les 88% de salariés (en moyenne) inscrits dans ces cursus et les 78% qui, parmi eux, se forment en dehors de leur temps de travail. À noter que la formation et le bilan de compétences préalable peuvent se faire également à distance !

Ensuite, les nombreux témoignages d’anciens stagiaires que nous publions chaque semaine sur notre blog pourront vous rassurer à ce sujet, la Formule intensive s’intègre aisément dans les projets de reconversion grâce à son format compact : 6 à 8 mois en tout et pour tout, dont la moitié passée en entreprise. Les horaires, identiques à ceux d’une entreprise, vous laissent libres de vos temps de pause déjeuner et de vos soirées. Un atout appréciable pour les pères et mères de familles. Bien sûr, l’assiduité lors des cours et travaux pratiques puis à l’occasion de la période d’immersion professionnelle, suppose de consacrer un volume horaire minimum (incompatible avec un emploi à temps plein) susceptible de vous priver de revenus. Mais à nouveau, que vous soyez ou non en activité au moment d’engager votre reconversion, des solutions existent pour que les freins de nature économique ne viennent pas compromettre votre reconversion.

 

« ÇA COÛTE DE L’ARGENT, JE N’AURAI JAMAIS LES MOYENS »

C’est inscrit dans la « Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel », chaque professionnel a, en France, le droit d’utiliser son Compte Personnel de Formation (CPF) afin de financer sa montée en compétences par le biais de la formation. Ce compte, connu autrefois sous le nom de « DIF » est même, depuis, alimenté en euros (et non plus en heures) à hauteur de 500 €/an (800€/an pour un salarié non qualifié) pour un travail à temps plein, plafonné à 5000 € dans le premiers cas, 8000€ dans le second. Le principal avantage, c’est que votre salaire est maintenu lorsqu’une formation est faite avec le CPF ! Votre solde CPF en euros est insuffisant ? Pour financer votre formation, il existe des possibilités d’abondement.

Rendez-vous sur moncompteformation.gouv.fr pour consulter votre solde CPF et découvrir toutes les solutions relatives au financement de votre projet.

Bien sûr, selon votre profil (salarié sur secteur publics ou privé, indépendant, chercheur d’emploi…), il existe des dispositifs spécifiques pour financer votre reconversion OPCO (pour une reprise d’études en alternance), CPF de transition (sur l’accord de l’employeur), AGEFIPH (Association de Gestion du fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) – pour les professionnels en situation de handicap, le Congé de formation professionnelle (CFP) pour les fonctionnaires ou encore ou encore l’Action de formation préalable au recrutement (AFPR) et l’ Aide de Retour à l’Emploi Formation (AREF) pour les personnes inscrites à Pôle Emploi dans le cadre d’un Projet Personnalisé (PPAE), etc. Plusieurs dizaines de dispositifs existent avec, en dernier recours, la possibilité, aussi, de s’autofinancer.

► Contactez dès à présent les équipes ifocop pour obtenir des conseils personnalisés, adaptés à votre profil.

 

« JE N’AI PAS LE TEMPS DE ME POSER LA QUESTION »

42% des anciens stagiaires interrogés, ont mis seulement quelques semaines pour s’engager dans un parcours. CQFD !

 

« 1 VIE = 1 MÉTIER »

Si un métier donné requiert diverses compétences, motivations et aptitudes, à l’inverse, ces compétences, motivations et aptitudes s’étendent à différents secteurs d’activités et emplois ! Pourquoi, dès lors, ne pas envisager un bilan de compétences ? Pôle Emploi, coaches, cabinets de recrutement/outplacement… Plusieurs organismes sont spécialement formés pour vous guider et vous accompagner dans ce cheminement. Notez aussi que de nombreux dispositifs sont proposés à ceux qui souhaitent se lancer dans l’apprentissage d’un nouveau métier ou dans la création de leur propre entreprise. La réussite d’un projet de reconversion professionnelle nécessite d’y voir clair.

 

Plus de 90% des actifs se disent prêts à changer de métier »

 

Débarrassez-vous aussi du complexe de l’imposteur ou de ce sentiment persistant que vous êtes seul. France compétences estime qu’un tiers des actifs en poste aujourd’hui auraient fait le choix de la reconversion au cours de leur carrière. Un phénomène loin d’être marginal, qui tend d’ailleurs à s’élargir depuis le début de la crise sanitaire et la généralisation du télétravail.  À chaque étape de la vie ses aspirations, il est normal que votre carrière suive la danse, non ?

► Découvrez ces témoignages de reconversion radicales !

Thomas / Cet ancien danseur est devenu Happiness Manager

Anna / Assistante éducative autrefois, elle dirige sa propre boite de transport international !

Claude / Des terrains de rugby à la table des chefs d’entreprise, une reconversion « sport » !

 

« JE VAIS DEVOIR QUITTER MA BOITE »

Dans l’imaginaire collectif, les bouleversements associés à la reconversion professionnelle suggèrent un changement systématique de lieu de travail et d’entreprise. Or, ce n’est pas forcément le cas. France compétences confirme d’ailleurs qu’un quart des reconversions s’opèrent au sein de la même entreprise. On appelle même cela le “marché interne”, c’est-à-dire le fait de pouvoir évoluer au sein de son entreprise, notamment à travers une promotion. Précisons toutefois que cela s’applique aux cadres principalement.

Précisons aussi trois points essentiels :

  1. Grâce au Plan de développement des compétences ou au CPF de transition, vous pouvez marquer une pause dans votre carrière et mettre à profit ce temps pour vous former à un nouveau métier.
  2. Ces deux dispositifs nécessitent l’accord de votre employeur.
  3. Vous continuerez de percevoir votre rémunération tout au long de votre formation

 

« C’EST TROP RISQUÉ »

Et si, au contraire, c’était MOINS risqué que de ne rien faire ? Certains recruteurs voient même d’un très bon œil cette volonté de mettre à jour vos connaissances ou votre maîtrise des outils professionnels. Certains n’hésitent pas, d’ailleurs, à recruter des candidats sur la base de leurs qualités et de leur parcours et intègrent, dès l’embauche, le temps de formation. La pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs ou la difficulté à recruter a rendu les dirigeants plus ouverts à la question et ça, c’est encore une bonne nouvelle !

À lire aussi dans le même domaine