Développeur no code, c’est quoi exactement ?
Le développeur Low Code conçoit des applications, sites web et automatisations en combinant des blocs visuels avec du code optionnel, selon les besoins du projet.
Grâce à des plateformes comme Webflow, Bubble, Framer, Make, Glide ou Softr, il assemble, paramètre, connecte et déploie rapidement des solutions digitales complètes.
C’est un métier accessible, où la logique, la méthode et la créativité priment sur la maîtrise absolue des langages de programmation. Un profil idéal pour les personnes en reconversion qui souhaitent se positionner rapidement sur un marché en tension !
Parlons un peu des missions…
Le professionnel Low Code prend en charge tout le cycle de vie d’une solution digitale :
- Analyse des besoins métiers
- Conception des interfaces web
- Modélisation et gestion des données
- Automatisation de processus (Make, Zapier, n8n…)
- Intégration d’API
- Tests et optimisation
- Suivi client, documentation, maintenance
C’est un rôle polyvalent, tourné vers la résolution de problèmes et la création rapide de valeur !
Et le salaire dans tout ça ?
Les données du marché montrent qu’un développeur no code démarre avec un salaire brut annuel de 35 000 à 41 000 euros en moyenne. Un chiffre qui varie selon la taille de l’entreprise, la région et l’expérience, avec une prime de 12% pour l’Île-de-France.
La rémunération reflète la polyvalence du poste. Les recruteurs valorisent autant les soft skills comme le sens de l’organisation que la maîtrise des outils no code. Une formation de niveau bac suffit souvent pour débuter, à condition d’avoir suivi une certification spécialisée sur des plateformes comme Bubble.
Le marché de l’emploi en 2025
Les chiffres disponibles confirment que le Low Code est une voie rémunératrice :
Débutant (0–2 ans d’expérience)
- 35 000 à 41 000 € brut/an (Mon-Salaire-Net & données marché général)
- 45 000 à 60 000 € brut/an (selon Maestro by Maria Schools)
Ce grand écart s’explique par la diversité des intitulés : “développeur low code”, “product builder”, “automation specialist”… certains postes débutants demandent déjà une forte autonomie.
Intermédiaire (2–5 ans d’expérience)
- 50 000 à 70 000 € brut/an (Maestro by Maria Schools)
- ≈ 55 000 € brut/an en moyenne (Glassdoor)
Confirmé (5–10 ans d’expérience)
- 60 000 à 85 000 € brut/an (Maestro by Maria Schools)
Expert / Senior (+10 ans)
- 70 000 à 100 000 €, voire 80 000 à 120 000 € sur des postes stratégiques (Maestro by Maria Schools)
Et si on parlait du statut de freelance ?
Les tarifs journaliers moyens
Le statut de freelance no code séduit de plus en plus en 2025. Les missions varient entre 300 et 600 euros par jour selon votre expertise et votre portfolio. Un débutant maîtrisant les bases facture généralement autour de 300 euros, tandis qu’un expert confirmé peut atteindre 600 euros. Cela peut également varier en fonction de la localisation, les rémunérations sont par exemple plus haute à Paris qu’en province.
Les projets vont de 2 000 à 5 000 € en moyenne pour une application ou un site complet. La demande croissante des PME pour des solutions rapides et sur-mesure garantit un flux constant de missions, particulièrement dans le e-commerce et l’automatisation.
Comment se lancer ?
Votre réussite en tant que freelance no code repose sur une préparation minutieuse. Créez d’abord votre portfolio avec des projets personnels avant de prospecter. Un site vitrine convaincant, quelques réalisations concrètes et une présence sur les réseaux professionnels constituent la base d’un lancement réussi.
La formation reste un atout majeur pour vous démarquer. La certification Développeur intégrateur web – Low Code proposée par ifocop vous permettent d’acquérir une expertise reconnue et d’accéder à un réseau de professionnels.
Démarrez progressivement avec des missions courtes pour bâtir votre réputation. Un premier client satisfait devient souvent votre meilleur ambassadeur. N’hésitez pas à proposer vos services à des startups locales, toujours en quête de solutions digitales rapides et efficaces.
Product builder, maker, développeur… Quelles différences ?
La distinction entre ces profils repose sur leur approche du développement digital.
- Le product builder combine vision stratégique et maîtrise technique pour créer des solutions complètes.
- Le product maker est focalisé sur la réalisation pure, quand le builder participe à la conception et au déploiement des projets.
- Les développeurs low code se concentrent davantage sur la construction et la personnalisation des applications via des plateformes visuelles. Cette spécialisation leur permet de répondre rapidement aux besoins des entreprises en quête d’agilité.
Le rôle de chacun s’adapte à la maturité du projet : un maker excelle dans le prototypage rapide, tandis qu’un product builder accompagne la transformation des nouvelles fonctionnalités jusqu’à leur mise en production. Une complémentarité essentielle pour garantir le succès des projets digitaux !
Quelles évolutions de carrière ?
Les évolutions sont rapides :
- montée en compétences techniques,
- spécialisation en automatisation,
- postes de Product Manager ou Chef de projet digital,
- expert Low Code senior recherché sur des fonctions stratégiques.
La spécialisation dans l’automatisation des processus métiers représente une voie prometteuse. Les formations ifocop vous accompagnent dans cette montée en expertise, avec +80% des diplômés qui retrouvent un emploi dans leur domaine de prédilection sous 6 mois.
Un dernier conseil ?
Votre meilleur atout pour réussir dans le développement low code reste la curiosité. Nos apprenants le confirment : expérimentez avec différentes plateformes, créez des projets personnels, même modestes. Un portfolio de 3-4 réalisations concrètes vaut mieux qu’un simple CV.
L’évolution du métier de développeur low code demande une veille constante. Commencez avec des outils simples avant de vous attaquer à des solutions plus complexes. Votre début de carrière sera d’autant plus solide que vous aurez multiplié les expériences pratiques.
N’oubliez pas que votre rémunération évoluera principalement en fonction de l’expérience acquise sur le terrain !
