La révolution silencieuse du numérique
Le No Code, ou « développement sans code », transforme la manière de créer des outils numériques. Applications, sites web ou tableaux de bord peuvent désormais être développés sans connaissances en programmation, via des interfaces visuelles et intuitives. « C’est comme des Lego numériques », résume Philippe Pasquali, expert en stratégie digitale et concepteur de la formation No Code pour ifocop.
Ce changement de paradigme offre un accès rapide à des métiers d’avenir, sans nécessiter des années d’études en informatique. La rapidité d’apprentissage et l’approche concrète sont des atouts incontournables de cette révolution silencieuse, mais les bénéfices vont au-delà : « Le développement d’applications No Code est significativement moins coûteux que les méthodes traditionnelles, détaille l’expert. Et surtout, les délais de réalisation sont considérablement réduits : des gains cruciaux pour les entreprises ! »
Le digital n’est ainsi plus un domaine réservé aux experts techniques, aux informaticiens, mais devient une compétence transversale, accessible à tous les profils. Une démocratisation qui répond aux besoins urgents des entreprises en pleine transformation numérique.
Un secteur en pleine expansion
Cette méthode n’est pas nouvelle, mais, devenue mature et robuste, elle connait aujourd’hui une véritable explosion. À l’échelle mondiale, le marché des plateformes Low Code / No Code (LCNC) devrait enregistrer une croissance annuelle moyenne de près de 20 % entre 2021 et 2026[1].
En France, où l’on compte pas moins de 50 000 postes de développeurs vacants[2], le No Code a été inscrit à la liste officielle des métiers émergents pour 2025, autrement dit l’État reconnaît officiellement ce métier comme porteur d’avenir, avec un fort potentiel de création d’emplois. Une reconnaissance qui peut permettre, notamment, un financement facilité des formations (via les dispositifs CPF ou Pôle emploi).
Des débouchés assurés… et variés !
Pour les personnes formées au No Code, les opportunités professionnelles se multiplient sous différentes formes :
- Freelance : une voie prisée pour répondre aux besoins ponctuels des entreprises. « Les rémunérations sont au rendez-vous ! », confirme Philippe Pasquali.
- Agences spécialisées : ces structures dédiées au No Code, apparues récemment, recrutent de plus en plus de nouveaux talents.
- Intégration en entreprise : PME et grands groupes cherchent à renforcer leur autonomie numérique en interne et à tirer profit de l’intégration du No Code dans leur plateforme ERP (plateforme qui permet de gérer tout ou partie de l’activité : Finance, RH, Production, Ventes, Achats…).
Ces professionnels occupent une position stratégique. « Ce sont des postes de passerelle, entre les besoins opérationnels du terrain et les solutions techniques à mettre en œuvre. Ils travaillent en proximité avec les utilisateurs, dans une logique d’agilité et de soutien au business », précise Philippe Pasquali.
Le No Code est-il fait pour vous ?
Contrairement aux idées reçues, ces métiers ne requièrent pas de compétences techniques préalables. « On a des profils techniques qui veulent ajouter une compétence moderne à leur CV, mais aussi des gens qui viennent du marketing, des RH, de l’administration… ces personnes ne sont pas forcément techniques au départ, mais sont débrouillardes et aiment trouver des solutions », observe Philippe Pasquali.
Les qualités essentielles ? Appétence pour la résolution de problèmes, sens pratique, curiosité et autonomie. Quant aux caractéristiques particulièrement appréciées dans le No Code : l’aspect concret des missions, la proximité avec les métiers et l’informatique, sans parler de la rapidité avec laquelle on obtient des résultats !
La formation ifocop : un tremplin vers l’emploi
Face à cette opportunité, ifocop lance un parcours de formation No Code accessible à tous. « La seule condition est l’envie d’apprendre et de se rendre utile via le digital », souligne Philippe Pasquali.
Ce parcours prend la forme d’une formule en centre, avec quatre mois de cours, suivis de quatre mois d’application en entreprise. La première période est conçue pour rendre les apprenants opérationnels très rapidement, avec une immersion concrète dans les outils, des exercices tirés de cas réels, et des projets à fort potentiel de réutilisation professionnelle. « J’ai bâti les modules, les exemples et les mises en situation à partir de mon expérience terrain, pour coller aux réalités des entreprises », explique le concepteur.
Autres atouts majeurs : un diplôme reconnu par l’État (titre RNCP) et la possibilité d’un cursus académique complet. En effet, la formation Développeur No Code ifocop de Niveau 5, soit Bac +2, peut être prolongée jusqu’au niveau bac +5 grâce au partenariat avec l’ESTIAM.
En lançant cette formation certifiante, ifocop réaffirme sa mission d’accompagnement vers l’emploi. Que ce soit pour les jeunes en quête d’un premier métier, les personnes en reconversion ou les professionnels en quête d’évolution, le No Code, en tant que facilitateur pour l’automatisation, l’IA et la transformation digitale, représente une opportunité concrète d’intégrer un secteur en pleine croissance, avec des compétences immédiatement valorisables sur le marché du travail.
[1] 17,8 % (source : IDC, cité dans le rapport Low Code, No Code & IA Gen : bientôt tous citizens ? de l’ Innovation Makers Alliance (IMA), mai 2024)
[2] Le no-code, une solution prometteuse face à la pénurie de développeurs (France Travail, septembre 2024)
