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Témoignages et avis

Une reconversion éclair de contrôleur de gestion, un diplôme et un CDI !

Publié le 4 février 2021 - Mis à jour le 6 décembre 2023

Inspirante histoire que celle d’Awa, qui n’a pas hésité à quitter son emploi de chargée administrative au sein de l’Ambassade du Mali pour entreprendre une formation avec l’IFOCOP et se préparer pour son nouveau métier : contrôleur de gestion.

« S’il y a bien une chose que la vie m’a enseignée, c’est qu’il ne faut jamais cesser de se battre ». Awa Niaré, trente ans, est une jeune femme audacieuse. Passée par les bancs de l’IFOCOP pour se former au métier de Contrôleur de gestion, son témoignage relève du parcours du combattant et devrait vous offrir un bon bol d’optimisme si vous envisagez, comme elle, une reconversion professionnelle. 

Les premiers pas 

Déjà diplômée en Gestion commerciale (BAC+3), Awa était encore en poste il y a 3 ans au sein de l’Ambassade du Mali en tant qu’Attachée administrative. Un quotidien professionnel trop routinier qu’elle estime par ailleurs trop éloigné de sa formation initiale, qu’elle envisage déjà à l’époque de renforcer sur son flanc comptable pour évoluer d’un point de vue professionnel. Elle se renseigne auprès de Pôle Emploi et contacte en parallèle le centre IFOCOP de Melun. Très vite, Awa s’aperçoit qu’avec son solde CPF et un complément versé par la Région Ile-de-France, elle est en mesure de financer la formation en phase avec son profil et ses aspirations : Contrôleur de gestion. Le diplôme remis à la fin du parcours est par ailleurs reconnu par l’État. Elle s’inscrit. 

Petit détail qui complique son parcours: elle ne possède aucune expérience pratique en comptabilité. Lui restent simplement quelques acquis théoriques, témoins de sa première formation. Elle en informe l’équipe pédagogique, qui la suit de près. Ses camarades de promotion, qui disposent pour la plupart d’un solide bagage en comptabilité, l’entourent aussi de leurs conseils. « Vraiment, j’ai été très chanceuse. L’équipe était super. C’est grâce à l’aide des profs, mais aussi des élèves, que j’ai rapidement pu rattraper mon retard, compenser mes lacunes et me donner de vraies chances de réussir ma formation », explique Awa qui se souvient d’une phrase en particulier, prononcée par le professeur de comptabilité : « On prendra le temps qu’il faut, mais il faut que tu comprennes ». Et du temps, il ne lui en aura pas fallu beaucoup pour maîtriser les acquis nécessaires. Quatre mois tout au plus, le temps d’intégrer, pour son stage… un cabinet comptable ! « Je me suis dit : Awa, lance-toi dans le grand bain, c’est le moment », raconte-t-elle en riant. Elle se plonge dans le travail à corps perdu, mène à bien ses missions en plein COVID-19 (à moitié en télétravail, à moitié en entreprise) et valide haut la main son stage, puis son diplôme. 

Nous sommes alors en juillet. Elle s’accorde un mois de congés pour décompresser et attaque sa recherche d’emploi en septembre. Elle envoie plusieurs dizaines de CV, provoque les entretiens (et la chance ?) et décroche un CDD de 2 mois dans une société d’agro-alimentaire de la région parisienne. Elle transforme l’essai en CDI et occupe actuellement le poste d’Assistante de gestion comptable, marchepied indispensable vers le métier de Contrôleur de gestion.  

Bilan plus que positif donc, pour Awa, qui souhaite que son expérience profite aux futurs candidats à la formation. Elle prévient toutefois : « Dans la vie, rien n’est facile. Il faut se battre et se donner les moyens de ses ambitions. Du début de ma formation jusqu’à ce jour, je n’ai jamais abandonné. La clé, c’est de croire en soi, mais aussi de prendre du temps pour réfléchir. On ne fait pas une formation pour le diplôme, mais pour le chemin qu’il permettra de parcourir. Moi les chiffres, j’ai toujours aimé ça et ce métier, il me plaît vraiment. Il me motive au moment de me lever le matin, ce n’est pas un choix par défaut ». Bref, elle adopte un état d’esprit résolument optimiste et continue de rêver. Elle caresse en effet l’espoir de fonder un jour sa propre entreprise. Au moins, on sait que les comptes seront bien gardés ! 

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