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Lamine : de l’hôtellerie au Développement web, en confiance

Publié le 8 octobre 2021 - Mis à jour le 11 janvier 2024

C’est une reconversion plutôt bien engagée pour Lamine, 44 ans, ancien réceptionniste et Développeur web en devenir, qui non content de décrocher son diplôme avant l’été, enchaine en ce moment les entretiens d’embauche pour choisir dans quelle entreprise il poursuivra son apprentissage d’un métier dont, il le reconnaît en toute humilité, il ne connaissait encore rien il y a peu. Rencontre.

« Le développement web, pour moi, c’était littéralement du chinois », commente Lamine quand on l’interroge sur ses prérequis au moment d’intégrer la formation ifocop. Il s’en amuse aujourd’hui, mais ne cache pas que pour suivre la formation et décrocher son diplôme, il a dû s’accrocher, « s’interdire d’abandonner », accepter de ne pas tout maîtriser tout de suite, flancher par moment… mais pas trop longtemps car les équipes pédagogiques « qui ne m’ont jamais lâché » (sic), ne l’auraient pas entendu de cette oreille.

Débrouillard, Lamine a dû, pour intégrer sa formation ifocop, défendre sa candidature et passer plusieurs tests. « J’étais déterminé à suivre cette formation, ma motivation a fait mouche, on m’a accepté, non sans prévenir que ce serait intense », précise-t-il. Il ne sera pas déçu et retrouvera très vite le rythme des études supérieures qu’il avait entreprises il y a une vingtaine d’années (un Master en Communication) sans malheureusement pouvoir aller jusqu’au bout de son cursus. Petite différence ici : il aura suivi sa formation ifocop (initialement prévue en centre) en 100% à distance, contexte sanitaire oblige.

Un nouveau quotidien

Rendez-vous tous les jours, du lundi au vendredi, pendant 4 mois devant l’ordinateur, connecté en visio, pour apprendre à devenir Développeur web. « Le premier mois a été très difficile pour moi car je partais littéralement de zéro. C’était du chinois ! J’avais l’impression que les autres y arrivaient mieux que moi, que c’était plus simple pour eux. Alors, en dehors de cours, je révisais souvent plus tard, je complétais avec des tutos en ligne. Mais niveau moral, ce n’était pas vraiment ça. Au bout d’un mois, j’ai failli abandonner. Et c’est la présence des formateurs qui m’a fait tenir. Ils se sont montrés ultra-disponibles, jusque tard le soir parfois. Je me souviens, une fois, avoir raccroché à presque minuit parce qu’il fallait absolument que je maîtrise un sujet complexe pour comprendre la suite des cours. Je ne remercierai jamais assez ce formateur, qui se reconnaîtra sûrement », se souvient Lamine. Il ira finalement jusqu’au bout du chemin théorique (les 4 mois de formation en centre) et pratique… et finira même par faire des étincelles en entreprise dans le cadre de sa période d’immersion.

L’immersion professionnelle, indispensable

Lui, choisira une start-up de Réalité Virtuelle proposant ses services aux pros de l’immobilier. Plus que du développement web, on lui demandera d’être agile. Un peu de community management, un peu de design web, un peu de « front »… Des missions de développement bien sûr, essentiellement sur du CMS – Wordpress.  « Au bout d’un mois, j’avais les mêmes missions qu’un Chef de projet, là où d’ordinaire on demande à minima 1 an d’expérience. C’est l’un des avantages à bosser dans une startup : on intègre un écosystème dynamique, on est relativement autonome », raconte Lamine.

Le langage informatique, c’est un peu comme les langues étrangères. Si on ne pratique pas, on régresse. » 

Aujourd’hui diplômé et riche de cette première expérience, il prospecte les entreprises, répond aux offres d’emploi et a décroché quelques entretiens. Il se dit « confiant ». Face à l’expérience demandée, il sait que « 4 mois en entreprise, c’est court », mais il est prêt à débuter comme junior et à ainsi faire ses preuves. « De toute façon, dans les métiers du numérique, et à double raison dans celui de Développeur web, la formation c’est tous les jours. Ifocop nous ouvre les yeux sur ça, et donne les enseignements de base un peu comme les clés pour continuer de nous améliorer », analyse Lamine.

En parallèle de sa veille du marché de l’emploi, il poursuit donc sa veille informatique et se perfectionne en CSS JavaScript (« indispensable », estime Lamine), en PHP et ne se prive pas de décortiquer les offres d’emploi pour devenir meilleur « là on les entreprises l’attendent ». Son conseil : amusez-vous sur REACT et Node JV. Et ne laissez jamais une question sans réponse !

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