Témoignages et avis

Adjoint de direction hôtellerie-restauration : une formation, plusieurs débouchés.

Publié le 2 avril 2024

Pour vous parler de notre formation au métier d’Adjoint(e) de direction Hôtellerie-restauration et vous donner une idée du large prisme de métiers auquel vous pourrez prétendre une fois diplômés, nous avons choisi de vous partager les témoignages de deux apprenantes ifocop aux parcours très différents : Valencia et Betty. Leur point commun : une volonté à toute épreuve, d’évidentes qualités de rigueur et d’intégrité et un goût du travail bien fait. Parfait pour acquérir le graal dans ce métier : la satisfaction client.

Le parcours de Valencia : une formation pour évoluer professionnellement

Valencia a 38 ans. Elle vit à Antony et a validé sa formation d’Adjoint(e) de direction Hôtellerie – restauration avec ifocop l’an dernier à l’issue d’une formation intensive de 8 mois, dont 4 passés en entreprise. Cette ancienne gouvernante dans l’hôtellerie de luxe, aguerrie au management d’équipe, n’en demeurait pas moins volontaire pour renforcer ses acquis, mais aussi développer de nouvelles compétences tout en « validant par un diplôme » les nombreux savoirs et savoir-faire acquis après plus de dix années d’expérience. « Ressources humaines, management d’équipes, utilisation des outils et logiciels professionnels… Si j’ai rejoint ifocop, c’est parce que je cherchais une formation reconnue pour la rigueur et la complétude du parcours pédagogique », explique-t-elle.

A l’issue d’une réunion d’information, elle sera immédiatement reçue en entretien, puis rapidement sélectionnée au regard de sa grande motivation et d’un profil correspondant en tous points avec les prérequis obligatoires. Elle dispose en effet déjà d’un BAC de gouvernance et d’un an d’expérience sans le secteur de l’hôtellerie. Son BAC+2, elle l’obtiendra à l’issue de ces 8 mois, dont elle retient de nombreux points positifs : l’utilité du stage (la période d’immersion professionnelle de 4 mois), la précision des cours – « et en particulier ceux ayant trait au marketing, à la relation client, à la fidélisation aussi », interrompt-elle – et l’importance d’exprimer clairement ses ambitions lors des entretiens de recrutement, dans le cadre du stage.

J’ai dû interrompre mon premier stage en hôtellerie au bout de deux mois car les missions qu’on me confiait là-bas ne me permettaient pas d’approfondir les enseignements théoriques reçus chez ifocop. Fort heureusement, ma seconde expérience, au Fouquet’s, aura été beaucoup plus enrichissante : j’ai participé à l’organisation d’un séminaire, occupé par moments un poste de gouvernante, puis travaillé au sein du restaurant. On m’a aussi fait découvrir la comptabilité, le marketing. En deux mois, j’ai énormément appris !

Elle refusera toutefois le poste de Housekeeper proposé en fin de période. Flattée, elle n’en oublie pas en effet son objectif premier : devenir adjointe de direction. Elle ne recherchait pas, à vrai dire, un tel post à l’issue directe de sa formation. « Non, j’ai tout de suite envisagé ifocop comme un tremplin vers le Bachelor de Développement Commercial que je poursuis actuellement chez Asteria, dans les mêmes locaux qu’Ifocop, à Rungis… C’est le Master que je vise ensuite à court terme. », explique-t-elle.

L’hôtellerie, une métier-passion pour Valencia, qui souhaite profiter de cet article pour passer une annonce : elle est mobile et à l’écoute de toutes les jolies opportunités que vous lui présenterez pour un poste en alternance (dans le cadre de sa formation) d’Assistante de direction ou Responsable d’hébergement. Son seul critère : que l’établissement qui l’accueillera lui offre les bonnes conditions pour apprendre et s’épanouir. Le travail ne lui fait pas peur, mais elle l’aura répété à plusieurs reprises au cours de notre entretien : elle n’a pas de temps à perdre dans son ascension vers son métier rêvé.

 

Brèves d’interviews :

« Si le secteur de l’hôtellerie-restauration vous est étranger, faites une enquête métier au préalable pour savoir où vous mettez les pieds »

« Il n’y a pas d’âge pour apprendre, mais je trouve qu’on transforme encore mieux l’essai passé 30 ans. On se connaît mieux, on sait ce qu’on veut, ce qu’on ne veut pas, on apprend mieux, avec davantage de maturité ! »

« Ce métier est parfait pour ceux qui aiment innover, inventer, se réinventer. Il laisse la place aux idées »

 

La reconversion de Betty : du milieu médical à celui de l’hôtellerie-restauration

Betty a 58 ans. Et c’est clairement une histoire de reconversion professionnelle qu’elle nous raconte. Imaginez-vous : 32 ans d’expérience dans le milieu médical, la totalité au service direction. Vingt ans, précisément en tant qu’Adjointe de direction, puis douze ans en tant que Directrice d’une clinique de soins de suite en région parisienne, incluant la période Covid, qui aura mis ses nerfs à rude épreuve.  C’est d’ailleurs ce qui l’aura poussée à envisager le monde de l’hôtellerie-restauration. Un quotidien devenu « intenable » en raison d’un manque de moyens dû à la pénurie de professionnels et surtout l’envie de changer de paradigme. Son établissement, elle veut qu’on y vienne avec plaisir… Et pas contraint par des raisons médicales. « J’ai voulu passer du pathos au récréatif », dit-elle en souriant. Théoriquement opérationnelle dès le démarrage de sa quête de changement, Betty a néanmoins souhaité se former avec ifocop pour se faire aider dans cette nouvelle étape: nouvelles méthodes, vocabulaire spécifique, cours de rattrapage en anglais… Tout ce qui fait qu’on s’adresse différemment à un patient ou à un client.

 

J’ai aussi découvert un univers aux codes professionnels très différents, où la hiérarchie a son importance, où la fiche de poste de l’un n’est pas celle de l’autre, même si la pluridisciplinarité est de rigueur », confie-t-elle.

 

Recrutée à l’issue de sa période d’application pratique, Betty s’estime « heureuse » d’avoir mené à bien son projet de reconversion, malgré les barrières liées à l’âge.  Elle a su mettre en avant les qualités de son profil : la direction d’établissement qu’elle connaissait déjà ; son adaptation au  monde de l’hôtellerie découvert au cours de la formation et sa sagesse liée à l’expérience … Elle se lit d’ailleurs encore aujourd’hui sur son visage. « Au quotidien, ma maturité, ma faculté d’analyse et ma capacité à prendre du recul sur les choses, sont clairement des atouts de poids », résume-t-elle.  Tout comme ces trois autres qualités, qu’elle considère comme indispensables : persévérance, dynamisme et capacité à offrir une écoute active.

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