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Le challenge d’Emilie : revenir à ses premières amours en 8 mois

Publié le 14 avril 2021 - Mis à jour le 11 janvier 2024

Doit-on vraiment parler d’une reconversion ou d’un « retour à l’essentiel », à savoir exercer un métier qu’on aime, quand on évoque le parcours d’Émilie ? On vous laisse découvrir son témoignage pour en juger.

Elle est toute jeune Émilie, tout juste 27 ans, et les souvenirs universitaires sont encore frais dans sa mémoire puisque sa licence (BAC+3) en Sciences de l’information et de la communication remonte à il y a seulement 5 ans. Et pourtant, voilà qu’elle a décidé déjà de retourner sur les bancs de l’école pour se former au métier de Community manager par le biais de la formation intensive IFOCOP, soit 4 mois en formation et 4 mois d’application pratique en entreprise. Pourquoi, comment, et dans quel but ? Elle explique.

Le besoin d’explorer, d’être active

Si elle garde de très bons souvenirs de l’Université, Émilie n’en oublie pas l’inconvénient majeur d’une formation « beaucoup trop théorique » à son goût… Le manque de stages et d’expériences en entreprise qui ne permettront malheureusement pas d’étoffer son CV pour démarcher ensuite, une fois diplômée, les recruteurs dans le domaine qu’elle a choisi parce qu’elle se « sent faite pour ça » : la communication.

Son diplôme en poche, elle se heurte donc à un mur. Pas ou peu d’offres d’emploi en lien avec son expertise et quand une annonce semble correspondre à ses attentes et son profil, elle lui passe sous le nez… Mais pas question pour Émilie de rester les bras croisés. Pour perfectionner son anglais, elle s’expatrie à l’étranger pour 1 an. A son retour, le temps de décrocher un emploi dans la communication, elle enchaine 4 années durant les petits jobs : restauration, vente… Elle ne reste jamais inactive mais a le sentiment de s’égarer. Avant de s’inscrire à l’IFOCOP, elle refusera même un CDI en tant que vendeuse pour un grand équipementier sportif. C’est dire le degré de prise de conscience.

« Je me suis dit, Émilie, c’est maintenant ou jamais. Pense à l’avenir, à ce que tu veux vraiment et donne-toi les chances d’y arriver tant que tu en as encore la motivation ». Premier critère : une formation en communication. Deuxième critère, mais pas le moindre : du PRA-TI-QUE ! La formule intensive, qui conduit les apprenants à effectuer 50% de leur apprentissage au sein d’une entreprise retient son attention. La voilà engagée dans une aventure « intensive » de 8 mois pour laquelle, elle le sait, elle va devoir faire « beaucoup de sacrifices ».

Sa formation

Cinq années passées à travailler et « voir le monde » lui auront redonné la motivation nécessaire pour cela. Un job après l’autre, elle aura aussi accumulé quelques crédits CPF qui permettront de réduire le coût de sa formation. Le reste sera pris en charge par Pôle Emploi et par sa structure d’accueil. On la renseigne aussi sur le montage administratif de son dossier pour que, le temps de son apprentissage, elle puisse percevoir ses allocations de demandeur d’emploi et ne pas se retrouver sans revenu, ce qui naturellement serait un frein à toute formation continue. Une fois tout cela en place, la mécanique s’active. Et presque en simultané des cours, la recherche de stage. « Pas facile cette étape, mais je tiens à remercier Carole, la personne en charge de nous accompagner sur ces sujets, pour son investissement car grâce à elle j’ai pu décrocher trois entretiens », indique Émilie, qui se retrouve avec le choix du roi : choisir entre deux entreprises volontaires pour l’intégrer. Elle retient une société spécialisée dans le traitement/pompage de l’eau.

Pourquoi celle-là ? « Parce qu’il y avait un gros travail de remise à plat des réseaux sociaux, extrêmement challengeant, et que l’entreprise m’offrait la possibilité d’explorer d’autres domaines du marketing. Je recherchais du concret, de la polyvalence », confie-t-elle. Bilan du stage très positif et qui sonne comme un nouveau départ puisqu’à sa clôture il se transformera en embauche. Un CDD pour commencer et puis…le meilleur ? Mais l’essentiel est ailleurs. Émilie s’est tenue à ses objectifs et dispose désormais d’un bagage professionnel en lien avec son projet initial. Elle est désormais employable sur le marché du travail.  « C’est une étape vers une qualité de vie au travail essentielle à mes yeux », se réjouit-elle. Alors, maintenant que vous savez tout : reconversion ou retour gagnant ? Après tout, qu’importe, non ?

Retour d’expériences 

Voici comme son recruteur actuel évoque l’expérience d’Emilie sur Linkedin :

« Nous avons eu l’opportunité de recruter Émilie dans le cadre de son alternance à l’IFOCOP. Émilie a tout de suite réussi à s’adapter pleinement aux enjeux internes et a démontré un très fort engagement pour Xylem et notre équipe. Je suis extrêmement fière de son intégration et de sa progression à nos côtés. Grâce à son dynamisme et à sa créativité, nous avons pu mettre en place de nouveaux projets, et qui ont porté leur fruit ! Émilie a également complètement repris la gestion de nos réseaux sociaux et a repensé notre communication digitale. Grâce à son travail, nous avons gagné plus de 100 abonnés en seulement 3 semaines et réussi à créer un véritable engagement de notre communauté. Les qualités humaines d’Émilie sont un atout pour une entreprise, elle est toujours calme, réfléchie et analytique, force de proposition et met en application tout ce qu’elle entreprend, sans compter un respect des deadlines irréprochable.»

Eléonore Pankowski, Marketing-Communications Manager France & Benelux (Société Xylem France)

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