Témoignages et avis

Ludovic, Développeur full-stack : « il faut respecter le code »

Publié le 12 septembre 2023 - Mis à jour le 5 décembre 2023

Ancien ingénieur motoriste pour le compte d’un grand groupe automobile, désormais reconverti au poste de Développeur Full-stack pour l’industrie pharmaceutique, Ludovic n’aura pas mis bien longtemps à comprendre la mécanique de ce nouveau métier, qu’il aborde non seulement comme un travail, mais aussi (et surtout) comme une nouvelle opportunité de laisser s’exprimer sa créativité. Il partage avec nous son histoire de reconversion et quelques anecdotes de sa formation avec ifocop.

Pourquoi, quand et comment avez-vous choisi de vous former au métier de Développeur full-stack ?

Wow, cela fait beaucoup de questions d’un coup ! Je reprends votre demande dans l’ordre, pour que cela soit plus simple. « Pourquoi ? ». Parce qu’après une quinzaine d’années à travailler pour le monde de l’automobile, dont la majeure partie côté « moteur », et les dernières années côté « véhicule », je commençais à tourner en rond…

 

Un sentiment de lassitude, peut-être ?

Non, on ne peut pas vraiment parler de lassitude. En effet, j’avais la chance d’exercer dans un univers – l’automobile – qui me passionne depuis que je suis tout petit. Mais une promotion professionnelle récente qui m’éloignait des gestes techniques que j’affectionnais, et des perspectives d’évolution qui m’engageaient dans une direction contraire à mes envies m’ont fait me dire que, peut-être, il serait bon de changer de métier. Ça et une détérioration du climat social à cause de la Covid. J’ai donc réfléchi longuement puis j’ai pris ma décision : demander un congé formation (il est passé par Transition Pro) pour amorcer un changement que je souhaitais radical. Autre univers, autre entreprise, autre métier.

 

… Autre challenge.

Exact.

 

C’est un métier où la créativité peut s’exprimer »

 

Pourquoi Développeur Full-stack, du coup ?

Par appétence pour l’informatique, parce que j’avais déjà eu l’occasion de « bidouiller » un peu, de faire un peu de codage et de programmation, que ça m’avait plu. C’est aussi un métier où la créativité peut s’exprimer, ce qui est important pour moi.

 

Et pourquoi vous former avec ifocop ?

J’ai choisi la formation Développeur full stack ifocop car j’ai été séduit par le concept de la formation intensive, même si franchement, il faut bien s’accrocher ! Je préfère le dire tout de suite : quatre mois en cours, presque autant en stage… Si on ressort bien formé et opérationnel (en mode junior) pour le marché du travail, il faut en contrepartie vraiment donner de sa personne. Mais ça valait le coup, surtout que le diplôme est RNCP de niveau 6 (BAC+3/4). C’est ainsi que je suis rentré « novice » en octobre 2021, que je suis ressorti diplômé en juillet 2022 et que j’exerce en tant que Développeur, en CDI de surcroît, depuis octobre 2022. Voilà qui répond, j’espère à votre « pourquoi, quand et comment ? ».

 

Qu’avez-vous pensé de la formation de développeur full stack en elle-même ?

Je la trouve très bien, les formateurs sont jeunes, ouverts, disponibles malgré le rythme intense qu’il faut tenir. Mon conseil : ne manquez pas une seule journée, pratiquez le soir, posez toutes les questions, (même celles qui vous semblent les plus élémentaires), car les réponses sont nécessaires le lendemain, lors du debrief. Et ne vous autorisez aucune part de doute en vous disant « Ce point-là, je ne l’ai pas bien compris… Tant pis, ce n’est pas très important, on verra plus tard. ». Non, clarifiez tout de suite les choses car on peut vous les expliquer d’une autre manière, ce qui vous permettra non seulement d’en ressortir meilleur, mais surtout de ne prendre aucun retard !

 

On ne devient pas expert en 8 mois. Mais du point de vue du recruteur, on vaut le coup »

 

Ce que j’apprécie aussi, c’est qu’au moment d’arriver en stage comme lors de la remise du diplôme, on est opérationnel. En mode junior, bien sûr, on ne devient pas expert en 8 mois. Mais du point de vue du recruteur, on vaut le coup. La preuve en est, je ne suis pas resté longtemps sur le marché de l’emploi et j’ai même rejoint une vraie belle entreprise avec pignon sur rue à l’échelle européenne. Je fais désormais partie d’un pool de développeur qui travaille au développement d’une application mobile. C’est passionnant.

 

Croyez-vous qu’on puisse se former à ce métier en parallèle d’une activité professionnelle ?

Tout est possible. C’était même mon plan B. Mais je ne regrette pas d’avoir fait le choix radical du congé formation. Selon moi, le degré d’exigence nécessaire pour se former à ce métier, surtout quand on est novice, nécessite de consacrer ses soirées à pratiquer le code, plutôt qu’à assimiler de nouvelles bases théoriques quand on a la tête déjà bien pleine de sa première journée… « Il faut respecter le code », comme je le dis souvent.

 

Ce métier, c’est pour les personnes qui sont curieuses d’apprendre, tout le temps et de mille façons ».

 

Quel conseil donneriez-vous aux futurs apprenants en formation développeur full stack ?

Il faut aussi savoir faire preuve de patience, ne pas s’énerver quand la machine nous résiste ou qu’un bug s’obstine à vous gâcher la vie. Après, certains préfèrent le back-end, d’autres le front-end… Comme chaque médaille a son revers, le métier de développeur a plusieurs facettes. Mais au final, c’est ce qui le rend passionnant. Investissez-vous et renseignez-vous bien sur la réalité du métier car si vous prenez la formation à la légère, soit vous échouerez, soit vous réussirez « en théorie », sans vraiment être capable de transformer l’essai. Ce métier, c’est pour les personnes qui sont curieuses d’apprendre, tout le temps et de mille façons. Ce n’est d’ailleurs par un métier solitaire, car on travaille selon des méthodes agiles, en équipe, en s’aidant les uns les autres, même si on attendra de vous un haut degré d’autonomie.

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