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Témoignages et avis

 » Perdre mon emploi a été pour moi la meilleure façon de rebondir « 

Publié le 10 juin 2020 - Mis à jour le 6 décembre 2023

Ils ne s’en sont pas forcément aperçus immédiatement. Angoissés pas la perte de leur emploi ou par une période de chômage qui s’éternisait, ces anciens apprenants IFOCOP ont pourtant choisi la formation pour rebondir et se démarquer sur le marché de l’emploi. Pari gagnant ! Retrouvez ici leurs témoignages inspirants, particulièrement en ces temps incertains où l’ombre du coronavirus fait craindre de nombreuses tensions sur le marché du travail.

« Soit je gagne, soit j’apprends » – Nelson mandela

Réussir leur licenciement économique, ils l’ont fait !

Sophie Courtin

Pour elle, ça commençait plutôt mal. Même très mal. Nous sommes en 2015 et Sophie Courtin est licenciée économique après 20 ans de bons et loyaux services dans l’entreprise familiale en tant qu’assistante d’exploitation. Une cassure comme cela n’est jamais facile à vivre. D’autant que quand on a été actif toute sa vie, le chômage n’est pas vraiment une option… Elle met néanmoins à profit cette période non pas pour rechercher un emploi dans l’immédiat, mais pour développer ses compétences. Elle se tourne vers l’IFOCOP. Opte pour une formation « Immobilier » en 6 mois, valide son stage… et décroche à la clé un CDI dans un syndic de copropriété.

« En moins d’un an, j’ai vécu un licenciement économique, 4 mois de chômage, 6 mois de formation…et signé un CDI. L’IFOCOP, c’est ma réussite et le choix gagnant pour ma reconversion professionnelle ! », résume-t-elle.

Maharo Ravomandimby-Devalez

Employée dans l’hôtellerie-restauration, puis dans la téléphonie mobile, Maharo s’est retrouvée du jour au lendemain sur le carreau…. Deux fois.

« Je ne comprenais pas, j’avais toujours travaillé et donné le meilleur de moi-même. C’était mon second licenciement économique, j’avais 33 ans ».

Après deux licenciements économiques en cinq ans, elle s’interrompt pour réfléchir et se poser les bonnes questions.  Comment orienter sa vie professionnelle ? Revenir dans le tourisme, son métier passion après 5 ans loin du secteur ? Non. Poursuivre ce qu’elle avait débuté, c’est à dire le marketing dans la restauration gastronomique ? Pourquoi pas ? Mais a-t-elle les armes suffisantes ? Non plus. Qu’importe, elle choisit IFOCOP pour se muscler professionnellement.

« Je n’étais pas experte et je n’avais aucune formation académique. J’avais un peu de temps devant moi. Si je souhaitais reprendre les études, c’était le moment ou jamais », se souvient-elle.

Elle s’inscrit à la formation Responsable marketing et management commercial et, entre temps, refuse même des offres d’emploi, préférant décrocher un stage pour valider son diplôme.  Elle est prise comme stagiaire par le chef étoilé Akrame Benallal. Expérience positive, il lui offre un CDI à l’issue de son stage. Elle a été pendant 4 ans Directrice des opérations marketing du groupe Akrame Power.

Son prochain défi : devenir à son tour son propre patron et devenir lui-même recruteur de talents !

Teddy Seraphin

Lui, était demandeur d’emploi lorsqu’il s’est inscrit en formation à l’IFOCOP Paris 11. Sur son CV : une formation initiale en comptabilité et une dizaine d’années d’expérience dans la coordination budgétaire de projets. Son projet de l’époque : se reconvertir dans une activité à la fois technique et créative tout en suivant une formation diplômante. Sa formation à l’IFOCOP prévoit un stage… qui se passe à merveille… débouche sur son recrutement à un poste clé, qu’il occupe toujours aujourd’hui, en gardant dans un coin de sa tête son prochain défi : devenir à son tour son propre patron et devenir lui-même recruteur de talents !

Christine Santini

Christine Santini a suivi la formation courte « gestion de la paie » pour acquérir de nouvelles compétences en phase avec le marché de l’emploi. Elle aussi licenciée, mais dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle (CSP), elle préfère opter, à 57 ans, pour une formation courte en accéléré, puisqu’elle dispose déjà de 15 ans d’expérience dans son domaine : la gestion de paie. Son projet : intégrer une petite PME pour assurer des missions polyvalentes, de l’assistanat de direction à de la gestion de la paie, mais aussi devenir en parallèle auto-entrepreneur et consacrer un peu de temps à sa passion, la création de bijoux ! «

 La formation, c’est bon pour la recherche d’emploi, mais ça redonne aussi le sourire et confiance en soi », résume-t-elle, comme un signe d’encouragement pour chacun de nous.

« La formation, c’est bon pour la recherche d’emploi, mais ça redonne aussi le sourire et confiance en soi »

Le mot de la fin !

Des témoignages comme cela, l’IFOCOP en compte par centaines.

« A chaque fois, c’est la même histoire. Ca commence par des doutes, des angoisses, la peur du changement. C’est pourquoi notre rôle de conseil se substitue parfois à un rôle d’accompagnant, qui rassure. Et pour ça, on n’emploie pas des vains mots. Non, on laisse parler les chiffres, on invite les apprenants à se mettre en contact les uns avec les autres. La réussite n’est pas une ligne droite. Elle impose même souvent qu’on prenne des chemins de traverse, qu’on fasse des pauses. Mais toutes ces expériences nous forgent. Nos apprenants l’ignorent encore, mais au moment où ils choisissent de se prendre en main plutôt que de s’enfermer dans le cycle du chômage, ils sont déjà en train de rebondir et de donner à leur future recherche d’emploi un sacré coup de pouce », confie Françoise DAEL, Directrice de la communication de l’IFOCOP.