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Témoignages et avis

Reconversion développeur web : un métier riche et de belles perspectives

Publié le 3 février 2019 - Mis à jour le 6 décembre 2023

Professeur de sports et passionné d’arts martiaux, Yannick Trubuil a dû envisager une reconversion à l’âge de 30 ans suite à une blessure.  Il a suivi la formation développeur intégrateur IFOCOP et rejoint les équipes de Sublime Skinz dans le cadre de sa période d’application. Recruté dans l’entreprise en tant que développeur front end, il nous partage son retour d’expérience, sa passion du code et ses conseils pour réussir sa formation !

Quel était votre parcours avant d’intégrer l’IFOCOP ?

Sportif et passionné d’arts martiaux, j‘ai suivi un cursus universitaire en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS). Après mon Master, je suis devenu professeur de sports. Mon parcours s’est arrêté net suite à une blessure grave au niveau lombaire. Je suis resté immobilisé pendant deux mois, puis le verdict des médecins est tombé : interdiction de toute pratique sportive pour éviter la paralysie. Je n’avais plus d’avenir dans le sport alors j’ai dû changer de métier.

Comment avez-vous envisagé votre reconversion professionnelle ?

Le choc a été rude. J’ai décidé de partir loin sous le soleil pendant plusieurs mois avec des amis! Cet exil m’a permis de prendre du recul et surtout me réinventer. Je ne suis pas resté inactif puisque j’ai travaillé en tant qu’éducateur dans un foyer social. De retour en France, je me suis inscrit à Pôle Emploi et j’ai fait un bilan de compétences. Pour mûrir mon projet de reconversion professionnelle, j’ai consulté les brochures d’organisme de formation et arpenté les salons spécialisés emploi et formation. C’est à cette occasion que j‘ai rencontré les équipes IFOCOP et obtenu des informations complémentaires sur la formation Développeur intégrateur web. Je me suis inscrit à une réunion d’information dans le centre Paris 11. Le programme de formation et les perspectives d’emploi m’ont convaincu. J’ai ensuite passé les tests psychotechniques et un entretien individuel.

Pourquoi avez-vous choisi la formation Développeur intégrateur web ?

J’ai un profil de gamer, sportif certes mais geek ! L’informatique et le numérique me sont familiers. Mon cercle d’amis compte beaucoup de développeurs web.  Je les ai donc interrogés sur leur métier, leur quotidien, leurs projets. Les réponses ont variées selon l’ancienneté et l’expérience mais tous s’accordaient sur un point : le métier de développeur web est aujourd’hui incontournable. Avec la transformation digitale, les entreprises ont besoin de cette compétence dès qu’elles souhaitent créer ou faire évoluer un site web. Le métier offre donc une palette impressionnante de spécialisations (front-end, back-end, full-stack, PHP orienté objet,…) et de belles perspectives d’évolution professionnelle.

Comment avez financé votre formation ?

Je n’ai obtenu aucune aide pour financer ma formation car je n’avais pas acquis assez de droits. Entre le délai de paiement des indemnités et le traitement administratif de ma demande de formation, ma situation a été assez compliquée sur le plan financier mais je ne me suis pas découragé. J’ai expérimenté le système D et réduit mes dépenses au strict minimum. Au final, j’ai réussi à financer ma formation avec mes économies et grâce à l’aide de mes parents.

 Quels sont les points forts de la formation à l’IFOCOP ?

Je souhaitais me reconvertir assez rapidement avec un diplôme reconnu à la clé. C’est précisément ce que propose l’IFOCOP avec une formation de 8 mois validée par un titre RNCP de niveau 5 donc l’équivalent d’un master 1.  C’est un point fort pour un adulte en reconversion qui souhaite poursuivre son évolution professionnelle tout en valorisant ses nouvelles compétences. La qualité des intervenants en particulier sur les cours fondamentaux comme HTML, CSS, Javascript ou PHP et l’accompagnement de l’équipe pédagogique sont les autres points forts de la formation à l’IFOCOP. C’est rassurant et stimulant de rencontrer des professionnels aguerris et à l’écoute pour vous pousser à progresser.

Comment avez-vous trouvé votre entreprise pour la période d’application ?

J’ai répondu à une annonce de Sublime Skinz, une société spécialisée dans la publicité digitale. L’entretien de recrutement s’est déroulé avec mon futur tuteur UX Designer, et une autre responsable Datascientist. J’ai passé un test pour évaluer ma capacité à coder et placer des éléments rapidement.

Quelles étaient vos missions durant le stage ?

Sublime Skinz est spécialisé dans l’affichage publicitaire non intrusif.  L’internaute est aujourd’hui saturé de pop ups et de bannières publicitaires et il finit par installer des programmes pour les bloquer. L’entreprise conçoit pour les marques des solutions d’habillage de site qui se placent sur le body des pages afin de ne gêner donc ni le container ni le menu. L’internaute peut alors surfer sur le site avec la création publicitaire qui s’affiche en permanence sans que cela perturbe son confort visuel.

Ma période d’application a été un véritable baptême du feu ! J’ai galéré et bien stressé durant les premiers jours mais avec la pression, pas le choix, je me suis bougé ! Après un mois, j’étais déjà plus serein. Bien sûr, je n’étais pas encore autonome mais j’avais déjà acquis des réflexes à force d’être confronté plusieurs fois par jour aux mêmes types de problèmes.

Ces 4 mois en entreprise m’ont permis de découvrir le métier « grandeur nature » avec toutes ses facettes, un vrai baptême du feu ! J’ai appris la méthodologie et amélioré au fur et à mesure ma cadence d’exécution pour concevoir du script en Javascript, réajuster des éléments CSS qui bougent dans le child, adapter l’ensemble au skin… Je faisais régulièrement le point avec mon tuteur qui m’encourageait. Il a aussi su me confier d’autres projets dès que je suis devenu complètement opérationnel sur l’habillage.

Quels sont vos projets professionnels ?

L’entreprise est en plein boom. Nous travaillons en France, au Royaume Uni et aux Etats-unis pour des clients dans tous les secteurs d’activité et à destination de sites qui enregistrent 50 000 visites minimum par jour. Le développement des produits est passionnant, l’ambiance de travail est particulièrement agréable et la culture d’entreprise me convient parfaitement.

Avant ma formation, j’envisageais de travailler quelques temps en entreprise pour me lancer ensuite en tant qu’auto-entrepreneur. Aujourd’hui, je pense que c’est beaucoup trop tôt. Mon objectif est d’apprendre et me perfectionner.

Avant de décrocher ma mission chez Sublime Skinz, j’avais eu un entretien téléphonique avec un autre recruteur qui souhaitait me confier des projets Drupal. J’aime beaucoup travailler avec ce CMS car les possibilités de développement sont pratiquement illimitées, mais je n’ai pas encore eu la possibilité d’approfondir le sujet. J’aimerais également coder avec Laravel. C’est un framework model view controller qui permet de séparer le Html et le CSS des requêtes SQL et du Javascript. L’orienté objet m’intéresse beaucoup car le potentiel est énorme comparé au procédural. En tant que développeur, cette liberté de création est très stimulante, sans parler du code, bien plus clair et agréable qu’un procédural même bien indenté.

3 conseils pour réussir sa formation à l’IFOCOP ?

Pour se former aux métiers du web, il faut avant tout être curieux, autonome et débrouillard. Les cours théoriques permettent d’organiser et structurer sa méthodologie de travail mais cela ne suffit pas. Il faut impérativement développer ses compétences par une pratique intensive pour acquérir des réflexes et une grande rapidité dans l’exécution.

Avant de débuter ma formation Développeur intégrateur web à l’IFOCOP,  j’ai commencé à étudier les langages que mentionnait le programme grâce à des tutoriels en ligne, des livres… J’ai voulu coder mon propre site de photographie, sans CMS  ni framework, en langage pur, afin de tester plein de trucs. Les premières versions  du site n’étaient vraiment pas terribles mais il fallait bien commencer quelque part ! Grâce à la formation, j’ai pu améliorer le code et gérer le back-end. Même si j’en suis au moins à la douzième version, c’est le fruit de mon auto-apprentissage.

Je pense que se former une fois adulte nécessite également une vraie capacité à dépasser ses blocages. Il s’agit d’apprendre à apprendre, et en permanence : repérer et comprendre ses erreurs, travailler ses points faibles, enrichir ses connaissances pratiques grâce à des tutoriels, des échanges sur des forums spécialisés, etc. Enfin, la motivation est un facteur clé. Sans elle, vous décrochez. Grâce à elle, vous développez l’énergie et l’endurance pour vous remettre dans une situation d’apprentissage et travailler à un rythme soutenu et régulier !

Selon vous, quelles sont les tendances dans le domaine du développement web ?

Avec l’explosion de l’usage des smartphones pour se connecter au web, le responsive design est omniprésent. Au lieu de créer deux sites, l’un destiné à l’ordinateur, le second pour les interfaces mobiles, le responsive design permet de concevoir des sites qui s’adaptent automatiquement à l’espace disponible sur l’écran de l’utilisateur.

La programmation orienté-objet n’est pas une tendance puisqu’elle existait avec des langages comme C++, Java ou Python mais c’est une compétence très demandée en particulier avec la généralisation du PHP. Elle permet de mieux organiser le code tout en gagnant du temps et , surtout, anticiper ses futures évolutions.

L’UX design se positionne de plus en plus au cœur de la stratégie marketing des entreprises en particulier pour les produits grand public. Traduire des concepts de design en développement pur nécessite non seulement de très fortes compétences en développement mais aussi une nouvelle manière de collaborer en équipe pluridisciplinaire. Côté CMS, Drupal et Wordpress sont en première place.

Et puis, dans le développement, on travaille rarement seul. Coder c’est une chose mais travailler un projet nécessite aussi de maîtriser les outils collaboratifs comme Github par exemple.

Et que faites-vous pendant votre temps libre ?

Je travaille beaucoup, y compris à domicile ou dans les transports en commun. J’améliore mon code, je fais des ajustements Javascript pour pallier à des bugs générés par JQuery. Bref, je travaille, je vis et je pense code !

Lorsque je parviens à faire quelques breaks, je me consacre à la photographie.  J’ai débuté avec un objectif 100 mn pour faire de la macro. Tout y est passé : les yeux de chats, les insectes, les fleurs, les plantes… Depuis, j’ai aussi  investi dans une focale 24-70 mn et je shoote sur le vif. Avec mes amis photographes (et développeurs !), nous faisons des sessions street photo. Et pas de télé chez moi ! Mais en bon geek, j’aime les jeux vidéo comme League of Legends, uniquement les parties avec classement car j’adore la compétition !

Pour conclure ?

Je suis heureux de ne pas m’être trompé dans mon projet de reconversion professionnelle. C’était un vrai challenge après une période de remise en question radicale.  Le chemin n’a pas été de tout repos mais il en valait largement la peine. Devenir développeur web m’a permis de renouer avec ma soif d’apprendre et de me dépasser. Je n’ai aucun doute sur ce que l’avenir me réserve : des projets passionnants, de belles rencontres et beaucoup d’opportunités !

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