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Témoignages et avis

Ce diplôme est un sésame pour de nouveaux horizons professionnels

Publié le 16 décembre 2021 - Mis à jour le 28 novembre 2023

L’objectif d’Halima à l’issue de sa formation : poursuivre sa carrière dans le textile. Mais pourquoi pas, si l’occasion se présente, explorer l’univers agro-alimentaire. Ou bien alors revenir à quelque chose de plus industriel encore ? On verra ça plus tard car, pour l’heure, elle démarre sa période d’immersion professionnelle dans le cadre de la Formation Compacte dispensée par ifocop. À la clé, une certification de Responsable QHSE et l’éventail de possibilité qui va de pair.

Après 15 ans d’expérience dans la qualité textile. À 39 ans, et suite au placement en liquidation judiciaire de l’entreprise (où elle a travaillé pendant 18 mois en tant que Directrice qualité et compliance groupe pour un géant du prêt-à-porter pour enfant), Halima aborde aujourd’hui un nouveau tournant dans sa carrière. En effet, si elle est actuellement enregistrée comme Demandeur d’emploi (dans le cadre d’un Contrat de Sécurisation Professionnelle), elle réfléchit déjà à la suite, à savoir le nouveau poste auquel elle pourra prétendre à l’issue de sa certification Ifocop en tant que Responsable qualité HSE.

« Je vise clairement un poste à responsabilités équivalentes, voire supérieures », annonce Halima, confortée par un solide CV et une volonté à toute épreuve. Il faut dire que cette ingénieure textile (diplômée en 2006) a connu jusqu’à l’année dernière, une belle évolution professionnelle et acquis un certain savoir-faire. Pour autant, Halima reconnaît quelques faiblesses : « Les méthodes de travail, je les ai. Le vocabulaire, par contre, c’est moins évident… J’ai besoin par exemple d’acquérir un langage « système » qui m’est totalement étranger et qui, par le passé, pouvait me mettre en marge des négociations avec les prestataires ou les fournisseurs ». Une lacune qu’elle avait déjà tenté de corriger en réclamant une formation via un organisme spécialisé. Mais elle avait alors essuyé un refus poli en raison de son degré de diplomation élevé (ingénieur). « C’est idiot car à chaque étape de sa vie, on a besoin d’apprendre », soupire-t-elle.

Bref, peu importe après tout, puisque son licenciement économique lui permet maintenant de se former à la transversalité des métiers de la qualité, y compris sur le sujet des systèmes industriels. « C’est le moment ou jamais », estime-t-elle. Le moment ou jamais, à ce point ? Halima précise : « pour me former ». Car concernant son prochain emploi, elle a déjà réfléchi aux meilleures options et est arrivée à la conclusion suivante : à moins de tomber immédiatement sur l’emploi « idéal » – c’est-à-dire celui qui colle à son profil – elle est prête à patienter 12 mois, quitte à occuper dans cet intermédiaire un poste à un échelon légèrement inférieur. Elle aura le temps d’expérimenter des univers étrangers à celui du textile, où elle sait qu’elle évoluera plus naturellement, qu’importe l’entreprise ou le groupe qui l’embauchera. Comme indiqué en introduction, elle reste néanmoins ouverte à d’autres environnements professionnels. « Le métier de Responsable qualité  est transversal et les offres d’emploi sont nombreuses, ça ouvre de larges horizons », analyse la jeune femme.

Je suis sereine, car ma formation m’aide à me sentir plus légitime »

En ce moment, Halima est en stage dans une entreprise française, spécialisée dans la fabrication de gants de protection pour l’industrie, le BTP, les pompiers et les forces de l’ordre notamment. On lui a confié la délicate mission de clarifier, sur le plan communication, l’offre complète de l’entreprise, aussi bien en interne que pour la clientèle. Elle doit, entre autres, établir une base de formation utile à l’ensemble des effectifs et mettre au clair, surtout dans ce domaine, les process et certifications Qualité (ISO9001), Environnement (ISO14001), Sécurité (45001) et RSE. « Je suis sereine, car ma formation m’aide à me sentir plus légitime. Et mon expérience professionnelle, axée sur l’opérationnel, me permet de garder la tête froide en toutes circonstances. J’avance pas à pas, satisfaite de voir mes efforts porter leurs fruits. Ce coup de frein sec dans ma carrière (son licenciement, sic) s’apparente finalement à un bénéfique coup de pied au derrière pour donner une nouvelle ampleur à ma carrière », conclut Halima.

 

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Camille : « Cette formation m’a permis de me découvrir sous un autre jour ».