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Le webdesign, une nouvelle corde à son arc !

Publié le 12 septembre 2023 - Mis à jour le 5 décembre 2023

Une année = un challenge, c’est un peu (malgré lui) le crédo d’Erwan, graphiste indépendant depuis plus de vingt ans, passé à deux reprises par les bancs d’ifocop afin d’accompagner le développement de son activité par l’acquisition de nouvelles compétences.

La première fois, c’était en 2021, en distanciel et dans le cadre d’une formation intense au métier de Développeur web. Huit mois d’un apprentissage intense qui auront non seulement permis à Erwan de développer de réelles nouvelles compétences, mais aussi, il le dit lui-même, « de réapprendre à apprendre ». Ce point est très important car ce n’est pas forcément facile de reprendre les études, quand on a passé le cap des 45 ans. Ça aussi, c’est lui qui le dit. La deuxième fois, c’était en 2022 quand, s’apercevant que son goût pour le design et son expérience de graphiste PAO (print) étaient plus forts et représentaient, finalement, une excellente passerelle pour devenir Webdesigner, il choisit de frapper à nouveau à la porte d’ifocop, cette fois pour se former par la voie de l’alternance.

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Erwan n’a pas peur de se remettre en question. Et à vrai dire, cette qualité lui sert de moteur, même s’il n’en a pas toujours conscience.  La preuve en est : motivé par une volonté de changement radical (passer au 100% web) , rattrapé par son instinct créatif (la nostalgie du papier), séduit par plusieurs options professionnelles (le goût d’entreprendre), il a choisi aujourd’hui d’utiliser son récent diplôme de Webdesigner non pas comme une ligne de plus sur son curriculum vitae, mais plutôt comme une corde supplémentaire à son arc de graphiste… en freelance ! Et, s’il vous plaît, avec la ferme intention de mettre en avant cette double casquette (triple, si on considère ses compétences en développement web) pour tirer son épingle du jeu et se démarquer de la concurrence.

 

Conscient que l’activité naît de la demande initiale, Erwan le dit clairement : il entretient des liens étroits avec le monde de l’entreprise, il soigne son réseau professionnel et il laisse toujours la porte ouverte aux nouveaux défis. Ce contact avec les entrepreneurs, c’est d’ailleurs la raison qui l’a poussé à se former par le biais de l’alternance. Pour le stage, pour la dimension très opérationnelle, pour la mise en pratique des enseignements théoriques, pour la recommandation qui suivrait… « Pour un tas de bonnes raisons que tout le monde devine », résume-t-il.

 

C’est ainsi qu’il croisera l’an dernier la route d’un dirigeant de startup qui lui établira pour l’année un cahier des charges hybride, préambule à la future activité d’Erwan : un peu de design avec un logo et une charte à créer, un peu de codage avec un site web à concevoir, un peu de webdesign avec une interface à imaginer, modéliser…  Au final, très indépendant dans ses nouvelles missions, Erwan commencera, sans s’en apercevoir, à faire ce qu’il fait aujourd’hui très bien tout seul, pour le compte de ses propres clients.

 

Prenez le temps de l’introspection, analysez le marché »

 

Le salariat, il l’a envisagé, mais sans forcément une voie royale par rapport à l’entrepreneuriat. Erwan souhaite partager un conseil aux apprenants qui s’interrogent sur leurs options :

Prenez le temps de l’introspection, analysez le marché, réfléchissez à ce que vous voulez vraiment. Et si vous n’avez pas l’âme d’un indépendant, interrogez les chefs d’entreprise sur leur intention à l’issue de la période d’alternance : envisagent-ils, même de façon encore incertaine, de pérenniser le poste ? Pas de perte de tout, pour eux comme pour vous, de cette manière ».

 

Tout projet de reconversion nécessite des transitions mesurées, dirons-nous. « Il faut y aller pas à pas. Chacun sa méthode, en phase avec son projet et sa personnalité », précise Erwan, apportant un peu de mesure à nos propos.

 

Les qualités essentielles d’un bon Webdesigner, selon Erwan

Autre question : quelles sont les qualités essentielles dont doit disposer un bon Webdesigner, selon lui ? Voici sa réponse : la curiosité « car on apprend en permanence et cela implique de rester en veille, de chercher… », un bon degré de culture générale (« pour multiplier les références, se démarquer, développer sa propre signature, pour faire parler les images, aussi ! ») et surtout « la passion » (« pas besoin de le commenter, celui-là »).

 

Nouvelles opportunités

En parlant de nouveauté et d’image, saviez-vous que la formation Webdesigner touche même du doigt le motion design ? Le métier évoluant en permanence, les formations ifocop s’adaptent à l’air du temps, toujours dans une volonté de renforcer l’attrait de chacun sur le marché du travail. Ou, comme dans le cas d’Erwan, d’ouvrir de nouvelles fenêtres, fussent-elles réelles ou digitales.

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