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Rencontre avec Delphine, assistante de gestion immobilière

Publié le 8 février 2022 - Mis à jour le 4 octobre 2023

De la culture à l’immobilier, elle a fait le grand saut. Et elle ne le regrette pas le moins du monde. Delphine, est maintenant Assistante de gestion immobilière et découvre encore chaque jour une nouvelle facette du métier, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Elle raconte.

Delphine, qui êtes-vous ?

J’ai 29 ans, je réside en région parisienne du côté de Courbevoie et j’occupe depuis quelques mois maintenant mon tout premier poste en tant qu’Assistante de gestion immobilière. J’ai été recrutée par la société Luxembourg Gestion, une franchise du groupe Laforêt spécialisée dans la gestion locative et les transactions immobilières. Ce poste est assez récent puisqu’il s’inscrit dans le prolongement de ma formation théorique ifocop, qui vient de s’achever. Je suis d’ailleurs très heureuse d’avoir pu transformer mon stage en contrat de travail à durée indéterminée. Ça veut dire qu’on a vu en moi du potentiel, c’est bon pour le moral et pour l’estime personnelle, surtout quand, comme moi autrefois, on est habitué à enchainer les CDD. Cette formation m’a permis de me stabiliser d’un point de vue professionnel.

Que faisiez-vous avant cela ?

Entre deux CDD, j’ai eu l’opportunité de travailler pendant deux ans pour une société de production événementielle, certes sans lien direct avec mon précédent diplôme (un Master Art & Culture), mais dans une certaine lignée artistique. Avant cela, j’avais étudié l’histoire et les civilisations étrangères anglo-saxonnes.

Il y a un sacré gap entre votre formation initiale et votre nouveau métier !

Disons que le dénominateur commun, c’est l’amour du patrimoine. Sous des formes différentes, certes, mais pas si lointaines. Après, pour être tout à fait franche, c’est lassée par le manque de perspectives, pour moi, dans le monde de la culture, que j’ai choisi de me reconvertir. J’ai opté pour l’immobilier par appétence « naturelle » et parce que je savais que là, ça recrutait et que je pourrais à priori trouver un emploi stable sans mal. Quand j’ai fait part de mon projet à un oncle qui travaille dans l’immobilier, il m’a immédiatement encouragée. C’est à ce moment-là que j’ai pris la décision de repartir pour une petite année d’études supplémentaires. Après tout, j’avais l’habitude des études… (sourire)

En quoi consiste votre nouveau métier d’Assistante immobilière ?

Pour résumer ça très simplement, disons que je fais le lien entre les propriétaires et les locataires afin de m’assurer que tout se passe bien et que les tracas du quotidien se résolvent sans heurts. J’aide autant un locataire à mener à bien une réclamation, qu’un propriétaire à gérer son bien. C’est un travail de proximité, principalement sédentaire, mais qui m’amène aussi à me déplacer sur le terrain, au contact des fournisseurs et des artisans, par exemple pour expertiser un sinistre.

Citez une compétence acquise grâce à l’ifocop et qui se révèle particulièrement pratique dans votre quotidien professionnel.

Je ne peux pas en citer une plus qu’une autre car tout est important. Alors je dirais, de façon générale, que j’ai apprécié d’être bien formée sur le sujet des droits et devoirs des locataires. J’ai découvert que ce métier ne se résume pas qu’à réclamer de l’argent au propriétaire pour effectuer des rénovations ou à relancer un locataire en retard dans le paiement de son loyer. C’est beaucoup plus complet que ça.

Quel souvenir gardez-vous de votre formation ?

Je garde en tête la qualité des formateurs et des intervenants, qui sont tous des gens de terrain. Pas de blabla, que du concret, du réel, et ce qu’ils nous apprennent, ça sert pour de bon. J’ai aussi été rassurée de voir que je n’étais pas la seule à me reconvertir pour apprendre un métier totalement nouveau. On se sent entourée, on se motive les uns les autres et ça joue dans la réussite de la formation, c’est indéniable.

La formule intensive suppose d’assimiler une masse de savoirs conséquente en peu de temps. Certains ont peur de ne pas y arriver… Quels conseils pourriez-vous leur donner pour les inciter à se lancer ?

Inscrivez-vous en connaissance de cause car c’est VRAIMENT beaucoup de boulot. Mais ça vaut le coup et, rassurez-vous, tout est fait pour qu’on y arrive. Y compris au sein de l’entreprise d’accueil, pendant le stage de fin d’études. On vous met dans le bain directement, d’abord en vous tenant par la main, ensuite en vous guidant vers une plus grande autonomie.

Le mot de la fin svp ?

Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir enfin pu poser mes valises et d’avoir trouvé une entreprise au sein de laquelle on m’apprécie pour mon travail. J’endosse de belles responsabilités et c’est assez dur, mais quand je reçois les remerciements d’un locataire ou d’un propriétaire pour les efforts fournis et le travail accompli, j’oublie tout et je me sens emplie de fierté.

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