Témoignages et avis

Rencontre avec Emmanuelle, une assistante de gestion internationale 

Publié le 1 avril 2022 - Mis à jour le 5 décembre 2023

Pourquoi a-t-elle choisi de se former au métier d’Assistante de direction pour finalement devenir Assistante de gestion, cela même alors qu’elle disposait déjà d’un Master de Responsable logistique et d’une riche expérience professionnelle en la matière, qui plus est à l’international ? C’est la question qui nous taraudait et qui donnera naissance à une interview… surprenante !

Emmanuelle, quand on jette un œil à votre CV, on ne peut s’empêcher de penser que vous êtes trop diplômée et même trop expérimentée pour un poste d’Assistante de gestion.

On n’est jamais trop expérimenté ou trop diplômé pour quoi que ce soit quand on a envie de travailler en accord avec ses principes. Et puis, d’une certaine façon, c’est le marché du travail qui décide. Il évolue vite. Me former, mettre à jour mes connaissances, développer mes compétences, c’était pour moi une façon de rester compétitive. Alors oui je disposais d’un BAC+4 et d’une solide expérience dans la logistique, mais cela faisait-il automatiquement de moi une assistante de direction ou de gestion parfaite ? Je ne le crois pas. Je m’étais formée pour un autre métier, que je souhaitais abandonner pour celui-ci. Je n’ai pas voulu improviser ma nouvelle carrière, et pour ça j’ai fait le choix d’une formation reconnue.

Me former, mettre à jour mes connaissances, développer mes compétences, c’était pour moi une façon de rester compétitive »

Votre expérience a quand même dû vous faciliter la vie.

Il est certain que mon expérience professionnelle (voir encadré) a été un atout pour me permettre de réussir ma formation d’Assistante de direction. J’étais déjà autonome, au fait de certains outils, de certains process de travail. J’avais d’ailleurs choisi cette formation car j’avais clairement des compétences transférables facilement et rapidement. J’avais également déjà managé des équipes à plusieurs reprises. Ce qui me permettrait, je peux le vérifier aujourd’hui dans mon nouvel emploi, de comprendre et d’anticiper les attentes d’un dirigeant d’entreprise ou d’un chef de service.

Je n’ai pas voulu improviser ma nouvelle carrière »

Pourquoi ifocop ?

J’ai découvert ifocop en me rendant sur un salon de l’emploi qui mettait à l’honneur la thématique de la reconversion professionnelle. Sur place, j’ai parlé avec beaucoup d’instituts, de centres, de recruteurs… Ils m’ont tous dit la même chose : profil intéressant mais certification professionnelle obligatoire pour pouvoir raisonnablement espérer amorcer ma reconversion. La formule intensive, mais aussi la méthode pédagogique proposée par ifocop ont achevé de me convaincre.

C’est-à-dire ?

J’ai aimé que la formation accorde autant d’importance aux enseignements théoriques qu’aux applications pratiques, autant en cours qu’en entreprise d’ailleurs. Je venais du marché du travail, j’avais besoin d’une certaine dynamique, que j’ai été heureuse de retrouver. Je me souviens par exemple des exercices en conditions réelles où on devait organiser jusque dans les moindres détails un voyage d’affaires fictif. On a aussi appris à créer des notes de services, on s’est familiarisés avec les outils collaboratifs en ligne… ça me sert encore aujourd’hui !

CV Express (liste non exhaustive)

Au cours de ses 15 années d’expérience dans la logistique, Emmanuelle aura successivement été Acheteuse de fret routier pour l’industrie métallurgique, Responsable approvisionnement dans le secteur aérien, Commerciale en transport maritime au sein de CMA CGM (l’un des leaders mondiaux sur le segment), Responsable logistique pour un équipementier minier, mais aussi Responsable d’une agence commerciale pour le compte d’une entreprise française implantée en Afrique. Tout cela entre la France, le Mali et le Burkina-Faso !

Avant d’évoquer votre nouvel emploi, un mot peut-être sur le stage de fin de cursus ?

Je l’ai effectué au sein du service commercial d’une entreprise spécialisée dans le nettoyage d’espaces professionnels, qui est par ailleurs partenaire de longue date d’ifocop. Cela s’est très bien passé.

Où travaillez-vous actuellement ?

À l’issue de ce stage, j’ai obtenu mon diplôme et j’ai immédiatement commencé à postuler. Je suis chanceuse car j’ai rejoint l’équipe du laboratoire Amarok Biotechnologies, qui m’a proposé mon premier CDI en tant qu’Assistante de gestion. Avec Assistante de direction, c’est simplement l’intitulé qui change dans les faits, du moins sur la base de ma propre expérience… En effet, j’effectue toutes les tâches d’une Assistante de direction, sans forcément exécuter des directives. On me demande aussi mon avis, on me laisse prendre des initiatives, on valorise mon expérience professionnelle antérieure… Et entre tout cela, je fais de la gestion de paie et de planning, un peu de compta, de l’approvisionnement, de la gestion de projet… C’est complet, c’est tout ce que j’aime et surtout, cela me permet de concilier vie professionnelle et vie privée car les horaires sont fixes ! Ça peut paraître trivial, mais après avoir tout donné, quasiment 7J/7 et à des heures parfois indues, les 15 années précédentes, il était important pour moi que reconversion rime avec épanouissement.

Comme beaucoup d’assistantes et d’assistants bien dans leur job et dans leur entreprise, je forme un duo avec mon N+1 et ensemble, on grandit »

Est-ce le cas ?

Oui. Surtout que je travaille en harmonie avec un gérant d’entreprise qui sait ce que c’est, l’esprit d’équipe. On travaille ensemble, on s’entraide, on s’écoute. Comme beaucoup d’assistantes et d’assistants bien dans leur job et dans leur entreprise, je forme un duo avec mon N+1 et ensemble, on grandit.

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