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Témoignages et avis

Catherine, les réseaux sociaux comme nouveau bagage professionnel

Publié le 2 novembre 2021 - Mis à jour le 6 décembre 2023

Un déménagement, une reconversion professionnelle, une création d’entreprise, une remise à niveau en anglais et un retour à ses premières amours. Voilà qui résume (et pas forcément dans cet ordre) l’aventure vécue par Catherine à partir du jour où elle a franchi, pour la première fois, les portes du centre ifocop proche de chez elle. On vous raconte ça, mais dans l’ordre.

 

Profil de Catherine au moment de son inscription à la formule intensive « Community manager » ifocop : chargée de communication et du marketing dans le secteur viticole depuis 5 ans, après environ 20 ans de graphisme et de direction artistique pour le compte de diverses entreprises. Obtention d’un BTS en communication visuelle en début de parcours, validation d’une licence en communication globale dix ans plus tard, quelques acquis du quotidien appris en gérant les dossiers et en faisant preuve de curiosité… Ajoutez à cela un goût des responsabilités et la volonté de développer de nouvelles compétences pour rester opérationnelle, tout en satisfaisant ses aspirations personnelles… Et de là, naît un besoin de reconversion. Catherine approche la cinquantaine et profite d’une fin de contrat avec son dernier employeur pour mobiliser ses crédits CPF et gravir encore un échelon : valider un Master 1, avec ifocop, en tant que Community manager cette fois.

 Dès le début, je ne souhaitais pas être Community manager »

Pourtant, elle l’explique avec une simplicité déconcertante, « elle ne souhaitait pas devenir, à l’issue de sa formation, Community manager » (sic). Non, Catherine envisage plutôt cette formation comme un nouvel outil dans son bagage professionnel, comme une nouvelle ligne sur le CV qui dirait « mise à jour, OK ! ».

Elle s’engage néanmoins dans cette formation avec tout le sérieux possible : Les réseaux sociaux, comme beaucoup de gens aujourd’hui, je connaissais. Un peu de Facebook, de Twitter, de gestion de site Internet, une certaine aisance pour la rédaction de contenu… Je ne débarquais pas complètement. Pour autant, je ne me sentais absolument pas légitime et plusieurs aspects du métier m’étaient étrangers. En cela, les cours m’ont été très utiles, notamment par leur aspect très pratique ».

Elle se souvient par exemple de son appréhension à devoir gérer ce qu’il est de coutume d’appeler « un bad buzz » et les critiques agressives sur Internet (les haters). La formatrice, Community manager en activité, lui donnera quelques clés, comme celle qui consiste à désamorcer les situations nauséabondes en amont, à contourner les conflits de posture, à répondre avec calme et efficacité aux provocations. « J’ai aimé d’être rassurée par quelqu’un qui savait de quoi il parlait. Ce genre de situations, ça ne s’apprend pas dans les livres », résume Catherine.

Community manager, on peut l’être aux 4 coins du monde »

L’expérience pratique se poursuivra en entreprise, lors de la période d’immersion de 4 mois prévue au programme de sa formation. Là encore, elle découvrira, s’il fallait l’en convaincre, que Community manager, on peut l’être aux 4 coins du monde. Pour celle, ce sera les Antilles, mais depuis son salon ! Covid-19 oblige… Elle décroche, en fait, un stage pour le compte d’un Journal gratuit spécialisé dans l’automobile et distribué à un public insulaire. Sa mission sera clairement précisée dès le début : administrer et alimenter en contenu le site Internet et, par les réseaux sociaux, soigner la e-réputation de l’entreprise. Le tout, 100% à distance avec 6h de décalage horaire.

Et ce qui aurait pu être un frein s’est finalement révélé avantageux, j’avais toujours ½ journée de travail d’avance sur mon employeur. Quand je prenais connaissance de mes missions, pour lui, c’était la nuit. En conséquence de quoi, chaque matin, quand il se levait, le travail était fait et il avait l’esprit frais pour s’en saisir. Nous profitions ensuite des tranches horaires compatibles pour échanger de vive voix. Tout s’est bien goupillé », résume Catherine, qui finira même à l’issue de sa formation, par se lancer en freelance, pour préparer l’après.

Le retour au monde de l’entreprise

L’après, ce sera la fin de la formation et le départ de Paris. Destination le Perche, proche de sa famille. L’exercice freelance permet de se sentir pousser des ailes, mais le besoin de reconnecter à l’humain la pousse quand même à postuler auprès d’un employeur. Elle répond à l’offre d’emploi d’une Communauté de communes en recherche d’une(e) conseiller numérique. L’élue qui la reçoit décèle immédiatement son potentiel et la retient pour le poste de Chargée de communication. Prise de poste quelques mois plus tard avec un CDD de 30h/semaine d’une durée de 1 an, reconductible et évolutif. « Elle a aimé la pluralité de mes savoirs : graphisme, marketing, communication, community management… Selon elle, mon profil témoignait de mon agilité professionnelle et de ma volonté de rester compétente et opérationnelle », résume-t-elle, heureuse d’exercer son nouveau poste au service d’un sujet qui l’intéressait depuis longtemps déjà : l’attractivité du territoire et le tourisme.

Un nouvel avenir professionnel en totale hybridation

Rendez-vous est pris pour le Perche. Adieu Paris, hello une remise à niveau expresse en anglais (bien utile pour exercer dans le tourisme) et en avant pour quelques leçons de conduite afin de décrocher le permis et simplifier la future vie en Province… Voilà Catherine en partance pour un nouvel avenir professionnel, en hybridation totale : du print, du web, du réseau social, de l’humain. « Je crois sincèrement qu’un Community manager, c’est un peu de tout ça, je refuse de me greffer un Smartphone à la main H24. On nous ouvre les yeux en formation, sur la diversité de ce beau métier, alors j’ai suivi cet enseignement au pied de la lettre » dit-elle, sourire aux lèvres. Dernière parole concernant son profil « senior » : « l’âge, c’est dans la tête. Quand on a envie, on y arrive tout aussi bien que les jeunes. Et le fossé numérique, on le compense largement par la formation et l’expérience ». Qu’on se le dise.

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