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Témoignages et avis

Tatiana : une formation en alternance, et à bon rythme !

Publié le 31 octobre 2022 - Mis à jour le 5 décembre 2023

« Chi va piano, va sano », penserez-vous probablement en achevant la lecture de ce témoignage, qui résume le parcours de Tatiana.  En effet, après trois années d’interruption professionnelle pour congé parental, cette jeune maman de 25 ans aura choisi de relever un double challenge : celui de renouer, à sa façon, avec l’emploi et la formation par le biais, spécifiquement, de l’alternance. « Un gage de performance », estime-t-elle, choisissant alors d’accorder sa confiance à ifocop. À ce stade, et à peine inscrite, elle s’engage déjà sur un autre (droit) chemin, celui d’un cabinet d’avocats qui mettra sa motivation à rude épreuve, lui ouvrant la voie vers un avenir professionnel prometteur. Mais ça, pour l’heure, elle l’ignore encore… INTERVIEW.

Tatiana, vous avez obtenu, à l’issue de votre année de formation en alternance, votre titre professionnel de niveau 5 (BAC+2) « Assistant(e) de direction ». Résumez-nous votre parcours en quelques mots.

J’ai effectivement obtenu mon diplôme d’Assistant(e) de direction avec ifocop à l’issue d’une année qui, je dois tout de même le préciser en préambule, aura nécessité quelques sacrifices, même si le jeu en vaut largement la chandelle.

C’est-à-dire ?

Dans ma besace, je disposais d’un baccalauréat Sciences et Techniques de Management et de Gestion (STMG) option RH, mais pas véritablement d’une expérience professionnelle significative pour démarrer une carrière… D’autant qu’entre temps, j’ai fait le choix de fonder une famille et de m’arrêter trois ans pour m’investir à fond dans mon rôle de maman. Ce choix, bien évidemment, je l’assume. Mais je sais aussi que sur un CV, des périodes d’interruption aussi importantes sont rarement observées d’un bon œil par les recruteurs… C’est d’ailleurs en y réfléchissant que j’ai pris la décision de retourner sur les bancs de l’école alors que, pourtant, je rêvais de pouvoir retravailler et gagner ma vie plus confortablement…

Pourquoi la formation, du coup ?

De toute évidence, parce que je voulais m’armer d’un diplôme supérieur pour optimiser mes chances sur le marché du travail. Un Bac, hélas, cela ne suffit plus quand on prétend, comme j’y prétendais déjà à l’époque, endosser des responsabilités et pouvoir bénéficier d’un salaire décent. Ensuite, pour la raison que j’expliquais il y a quelques instants : il manquait quelques lignes dans la rubrique « expériences professionnelles » de mon CV. Alors, pour y remédier, j’ai commencé par accepter un emploi en tant que Conseillère de vente pour le compte d’un célèbre confiseur/chocolatier. J’y voyais une opportunité de me confronter à la clientèle et de « me remettre dans le bain », comme on dit. Il ne s’agissait que d’un CDD de 4 mois, mais cela m’a été extrêmement profitable, d’autant qu’on m’a rapidement fait confiance pour ouvrir et fermer le magasin et, au final, incarner le visage de l’entreprise. Ce qui relève, quand on y réfléchit bien, des attributions d’une Assistante de direction.

Vous aviez déjà en tête de vous former à ce métier clé ?

Mon baccalauréat me l’autorisait et oui, dès le départ, c’est ce métier que je visais. D’ailleurs, c’est ce que j’ai défendu dans mon dossier, au moment de m’inscrire chez ifocop. La motivation, de toute évidence, je l’avais. Les prérequis en matière de diplôme, aussi. L’expérience professionnelle et une première approche « client », c’était désormais le cas. Quelques semaines plus tard, ma formation ifocop démarrait…

… À distance, et par le biais spécifique de l’alternance.

Tout à fait. Et pour moi, on peut presque dire que ce fût du sur-mesure. La formation à distance, c’est en raison des restrictions sanitaires de l’époque, mais cela m’a surtout permis de concilier ma vie de famille et les exigences essentielles à la réussite de mon année de formation. En clair, le temps gagné dans les trajets, me permettait d’être à l’heure, le soir, pour pouvoir m’occuper de mes enfants. Sans cela, cela aurait été compliqué. Ensuite, sur le choix de l’alternance, vous devinerez que c’est toujours cette volonté d’enrichir mon expérience professionnelle, cette dimension « terrain » de mon CV, qui m’a séduite. On dit aussi que l’alternance est un « tremplin », sinon LA voie royale vers l’emploi. Ça cochait toutes les cases.

Dès la fin de mon année de formation, je signais mon CDI chez mon employeur actuel »

Vous confirmez ?

Je confirme, puisque dès la fin de mon année de formation, je signais mon CDI chez mon employeur actuel… et sans période d’essai, comme le prévoit le fonctionnement de l’alternance, en France. Je suis aujourd’hui Assistante juridique et administrative, rattachée au pôle direction d’un cabinet d’avocats et des responsabilités, croyez-moi, j’en ai !

Avez-vous rencontré des difficultés particulières pour décrocher votre contrat d’apprentissage en alternance ? On sait que c’est la condition nécessaire pour parvenir jusqu’au diplôme…

Je n’ai pas vraiment rencontré de difficultés, non. À vrai dire, les choses se sont même déroulées assez simplement, puisque c’est ifocop qui m’a mis en lien, par le biais de son réseau de partenaires, avec l’entreprise d’accueil. Au sein de la promotion, on est plusieurs à avoir reçu des offres de la part d’entreprises en recherche. J’ai candidaté à deux d’entre elles. Et la première fût la bonne. Tout s’est enchainé assez vite.

Combien vous a couté votre formation ?

Le coût de la formation, en alternance, est supporté par l’entreprise qui nous accueille et par l’État, via un fonds spécifique. À moi, cela ne m’a rien coûté.

Comment s’est déroulée la formation, sinon ?

La formation a duré un an, au rythme de deux jours de théorie, en distanciel, avec nos formateurs ; puis les trois jours suivants, c’était en entreprise. J’avais choisi spécifiquement de me former en alternance pour que tous mes acquis, je puisse les renforcer sur le terrain et ainsi devenir meilleure jour après jour, à bon rythme. Un autre avantage, selon moi, c’est que ça empêche de s’enfermer dans une routine. Chaque semaine est différente. Sans compter qu’on trouve une traduction très directe à ce qu’on nous a enseigner.

La gestion des e-mails, par exemple. C’est un point clé, quand on est Assistante de direction.

Eh bien, les méthodologies que l’on nous a enseigné chez ifocop, je les mets encore en pratique aujourd’hui. Ce métier, c’est beaucoup de savoir-faire qui s’additionnent, un langage particulier, qui varie par ailleurs selon le média ou le logiciel employé (mail, téléphone…), mais c’est aussi un certain savoir-être. Comme je le disais au sujet de mon expérience de Conseillère de vente, on représente souvent le premier contact du client avec notre entreprise, alors on doit adopter la bonne posture. J’ai d’ailleurs particulièrement apprécié la session de formation avec un coach, dont on a pu bénéficier grâce à ifocop. Pour la gestion du stress, je trouve cela très utile !

Même question pour la période en entreprise. Comment cela s’est -il passé ?

Très bien. J’ai été entourée, surtout que l’on m’a plongée dans le grand bain direct. J’ai effectué mon alternance dans un cabinet d’avocats. C’est un milieu très particulier, qui a ses propres règles, ses propres façons de travailler. Autant vous dire que les premiers jours, j’étais un peu en panique. Mais les équipes ont été très bienveillantes, m’ont expliqué les choses, n’ont pas hésité à prendre du temps pour me faire grandir à leurs côtés… Et de semaines en semaines, j’étais de plus en plus à l’aise. Au final, après douze mois, on me proposait un CDI. Je me suis fait ma place.

Quel conseil donneriez-vous aux futurs apprenants qui se posent le choix de la formation, voire de l’alternance ?

Ne perdez jamais de vue vos objectifs et visualisez les étapes, une par une. Cela entretient la motivation et rend les efforts comme les sacrifices, plus supportables. Je n’ai personnellement aucun regret. C’est un point de vue partagé avec de nombreuses camarades de ma promotion puisque certaines ont même décidé de rempiler sur une année de formation supplémentaire pour se spécialiser en RH. La formation, c’est toute la vie. Sur le marché du travail, quand on est prêt à se remettre en question, les voies sans issue, ça n’existe pas.

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